Bob Mould Parrain du Grunge

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Guitariste émérite selon Murray numéro 79
Bob Mould
Publié le 11 mai 2023

Par Normand Murray

Bob Mould

Guitariste très hard et tout en douceur

Surnommé le Parrain du Grunge, ce guitariste alternatif est né à New York en1960. Une carrière scindée en trois parties. Une avec sa formation du début, Husker Dü avec le batteur Grant Hart et le baseman Greg Norton. Originalement un band de Punk/Trash à plein régime distortions et variantes étonnantes. Une autre avec Sugar et sa carrière solo, deux variantes un tant soit peu différentes mettant même l’accent sur son coté acoustique.

Husker Dü

Deux premiers albums enregistrés au Minnesota qui eurent un succès local Land Speed River (1983) et Everything Falls Apart également en (1983). Le troisième album Zen Arcade, un album double qualifié de bruyante guitare qui embrassait le jazz, le psychédélique, le folk acoustique et la pop. Husker Dü s’établissant comme de l’instrumental alternatif rock aux États-Unis, à l’intérieur même du milieu artistique. De faire d’eux, et par le fait même Bob Mould, un des bands avec le registre, plus d’influences, des années 80. Signature avec Warner Brothers, une des maison d’enregistrement le plus grosse dans le monde.

1985

En 1986, premier album sous ce label, Candy Apple Grey et un double, Warehouse : Songs and Stories en 1987. Très populaire chez le monde étudiant des collèges mais pas vraiment du grand public. Séparation du groupe en 1988 à cause des problème des paradis artificiels et une tension montant entre Mould et Hart, le coauteur et vocaliste du groupe et batteur bien sûr.

1987

1989 –  Carrière solo de Bob Mould avec Workbook (1989) qui en surpris plusieurs avec la caractéristique un mur de guitare. Qui le proclama Parrain du Grunge, qui fut remplacé par une ambiance plus décontractée dans une réflexion à ambiance plus acoustique.

Son autre album, Black Sheets of Rain (1991), le reclassât dans son terrain plus heavy en guitare. En cette année, apparition de Sugar avec un disque Copper Blue (1992) qui reçut un accueil très appréciable même, assez rentable.. Ce power trio composé de David Barbe et Malcolm Travis fut plus accessible et mélodique, mais toutefois oui, plus intense et plus agressif qu’Husker Dü. Avec une projection des guitares de Mould plus évidentes. Un mini album en 1993, Beaster, plus notable en contre courant sur JC Auto, là où Mould rejoint son point culminant dans le momentum de sa signature en guitare.

Petite interstice, il prendra dorénavant comme guitare la Fender Stratocaster, celle des années 80. Après File Under :Easy Living, démembrement de Sugar et nouveau départ de sa carrière solo. Intermède assez surprenant, il devient un bref instant scripteur de lutte professionnelle avant de retourner comme performer et remixeur DJ. Modulate en 2002 et en 2005, Body of Songs, en additionnant l’électronique à son rock personnalisé. Une sortie sous le pseudonyme de Loud Bomb avec Long Playing Grooves (2002), un surprise full dance opus. 2008, sortie de District line et en 2009 Life and Time.

Un mémoire publié en 2011 avec la collaboration de Micheal Azerrad, auteur de la biographie de Nirvana, la proximité du Grunge a établi le lien avec cet auteur déjà conquis au style. Le titre étant See a Little Light :The Tail of Rage And Melody, concernant évidement Bob Mould et Husker Dü.

Août 2012, premier single pour Merge Records le Silver Edge assez bonne figure sur plusieurs palmarès comme 3ème au classement du Tastemaker Album Chart.

2014 – sortie de Beauty and Run et un autre en mars 2016, un des ses plus récents albums Patch in The Sky.

Octobre 2018, il sort un nouvel album avec une chanson succès Sunshine Rock du même nom du long jeu via Merge Records.

2020 – sortie de la chanson phare Blue Harts d’American Crisis and Siberian Butterfly. La dernière parution 2022 a été une suite de lives fait en 1985 au nombre de 19 sur Daydreaming. La polyvalence de sauter d’un style à l’autre en a fait un des guitaristes les plus variés parmi ce monde incroyable de la guitare tous styles confondus.

Maintenant passons en revue sa collection de bijoux de guitares.

Au début la Flying V d’Ibanez et l’Ibanez Rocket Roll Jr. C’est conquis en 15 secondes sans être même branché des Fender Stratocaster des années 80 les American Standard. Quoi le confort de la touche et ses contours arrondis plus que confortables.

Tant qu’a son acoustique une Yamaha APX douze cordes avec fond de plastique et pickup stéréo intégré. Il a été vu jouant de la Fender Jazzmaster deluxe telle celle de Kurt Cobain ah! le grunge unifié. Question amplification du Ampeg V4 4 X 12 Cabinet Tête d’ampli de Roland JC- 120 H Jazz Chorus et la Blackstar Artisan 100. Epiphone Blues Custom 30 W 2 X12 combo amp. La Yamaha G100 Guitar Head pour connecter avec son ampli Marshall and Sonic 4X12 cabinet pour terminer, Fender, une 1970 Silverface Twin Reverb et la Concert 2×12.

Un guitariste très volatile avec une touche de subtilité émise dans l’art parfait de mixer toutes les avenues possibles et impossibles de l’instrument. Un autre grand Guitar Hero est venu nous charmer, très hard et tout en douceur. L’ambivalence de ses bijoux que sont ses guitares et des styles préconisés selon Bob Mould.

 

Fabriqué au Québec
Basé à Montréal, capitale mondiale du rock francophone

BANNIÈRE: DANIEL MARSOLAIS
WEBMESTRE: MARCO GIGUÈRE
RÉDAC’CHEF: MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR: GÉO GIGUÈRE

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