T-Bone Walker

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Guitariste émérite selon Murray chronique article 74
T-Bone Walker
Publié le 13 février 2023

Par Normand Murray

T-Bone Walker

Le créateur du Blues électrique

Né (Aaron Thibeaux Walker) à Linden Texas en 1910, il a grandi dans un environnement musical à Dallas. Apprenant la guitare, le ukulélé, le banjo, le violon et le piano, car des amis de sa famille, Blind Lemon Jefferson et Lonnie Johnson jouaient près de chez lui. .Dès l’âge de 16 ans il gagnait déjà sa vie comme musicien. Il jouait dans des spectacles locaux. En 1929, il gagne un concours pour rejoindre le célèbre Cab Calloway, vedette de l’heure, pour son premier enregistrement. Il mit sur pied un band avec un autre guitariste local, Charlie Christian. Il commença des tournées en élargissant son territoire et en 1934, il déménage en Californie. Là où il jouera pour des Big Bands variés.

Walker commença à jouer avec une guitare amplifiée dans le but d’être entendu. Le moment défini comme étant son début de carrière fut en 1942 à une session d’enregistrement. Lorsqu’il a pu mettre la lumière sur lui-même avec les blues Mean Old Wolrd, qui fut le premier blues électrique enregistré et suivi de Call It Stormy Monday qui devint sa chanson signature et un grand classique du blues. Avant de diriger son propre orchestre en contribuant au monde du blues avec des succès tel T-Bone Shuffle, Glamour Girl, The Hustle is On et Cold Cold Feeling. Son héritage et témoignages des grands du monde du blues et autres se font entendre.

Commençons avec BB King qui citait dans ses souvenirs qu’entendre l’enregistrement de T- Bone Walker de son célèbre Stormy Monday a été l’inspiration de prendre la guitare électrique comme instrument de choix. En 1996 dans son autobiographie, BB King commente comme suit : quand il a entendu pour le première fois T-Bone Walker, fut une révélation comme si Jésus était revenu sur Terre jouant de la guitare électrique. Qu’il l’a rempli de joie et de bon sentiment dans son for intérieur, de citer BB King, lui-même grande légende de Blues. Lonnie Mack, autre légende de la guitare multi styliste, un fervent de la Gibson Flying V, a dit qu’il a été sa plus grande influence des ses créations Blues et même Rock and Roll. Même Hendrix a succombé à son talent de scène incroyable avec sa façon de jouer ave ses dents et la guitare derrière la tête. Même que Walker faisait la split en jouant derrière sa tête, spectaculaire oui.

Un autre qui a grandement apprécié sa façon de jouer fut et ce à 8 ans, Steve Miller qui également avait la propension de vouloir imiter Walker, étant ami de la famille Miller avec de fréquentes visites. De dire Steve Miller, qu’il a été un influence majeure de son jeu de guitare.

Revenons sur la chanson culte de T-Bone Walker le Stormy Monday, le Allman Bros Band en ont fait la chanson officielle de leurs tournées. Même Jethro Tull et son guitariste Martin Barre ont couvert cette pièce majeure de blues en 1968 pour le John Pell Top Gear. La chanteuse Eva Cassady en a fait une version sur son Live at Blues Alley 1996.

Version live de The Allman Brothers (1980)

Faut absolument ne pas passer sous silence le commentaire du Cleveland.com, lieu d’origine du Hall of Fame of Rock and Roll comme étant vraiment le pionnier du blues électrique en devenant le premier à faire des solos de guitare électrique et de dire que ses spectacles étaient uniques. Avec sa présentation endiablée et toutes les mimiques spectaculaires faites sur scène, sa gestuelle étant unique et plus qu’énergique de surcroît, de guitare endiablée.

Carrière remplie 1942, Charlie Glenn le propriétaire du Rhumboogie Café emmène Walker à Chicago pour une série de spectacles sur Rhumboogie Label avec comme back up le Marl Young Orchestra, son troisième enregistrement. Les deux autres étant assez lointains dans le temps son Witchita Fall Blues et le Trinity River Blues de 1929 sous le nom de Oak Cliff T-Bone et T-Bone Blues 1940, avec l’orchestre Les Hite.

Vu sa protubérance à être spectaculaire, il fera la deuxième édition du Cavalcade of Jazz au Whrigley Field de Chicago avec un paquet de vedettes du temps. De même qu’un autre grand showman Louis Armstrong, un autre spectaculaire performer. Rappelé pour la troisième fois au Cavalcade of jazz, toujours au Whrigley Field de Chicago avec des vedettes de l’heure comme les Honeydippers, Johnny Otis, Tony Harper, Woody Herman et la grande chanteuse Sarah Vaughn.

La plupart de ses grands succès ont été pour Black and White Records avec la pièce maîtresse, le Call It Stormy Monday (But Tuesday is just has Bad), titre complet de ce succès, tel que paru en 1947.Les autres chansons étant composées de Bobby Sox Blues, 3ème au classement RaB et le Hot Leftovers Western Baby en 1948.

Dans toute sa carrière il s’adjoindra toujours les meilleurs musiciens de l’heure avec les légendes Teddy Buckner, trompettiste de renom, le pianiste Lloyd Glenn, le bassiste Billy Hadnott et le saxophoniste ténor Jack McVea, pour quelques pièces de son répertoire.

Les années 50, de 1950 à 1954, il signe avec Imperial Records avec Dave Bartolomew. Ses 5 dernières années, elles se feront sous le nom de T-Bone Blues. Avec des délais plus longs d’enregistrement en 1955, 1956 et 1959 pour Atlantic Records.

Les années 60, sa carrière ayant un peu ralentie en dépit d’une performance à l’American Folk Blues Festival en 1962 avec encore un pianiste de renom Memphis Slim et le prolifique auteur et musicien Willy Dixon entre autres. Toutefois bien de ses albums acclamés par les critiques comme I want a Little Girl enregistré en 1968, pour Del Mark Records. Walker dans ses dernières années enregistra pour la compagnie de publication de Robin Hemingway Jitney Songs.

1965

1966

Récompense de l’académie Grammy avec la meilleure musique Ethnique et traditionnel Folk enregistré en 1971 pour Good Feeling. Polydor le resigne pour sans toutefois la production
Hemmingway le Fly Walker Airlines en 1973.

 Juin 1972, concert Festival de Jazz de Montreux

À Montreux, avec Chuck Berry

Le Background Big Band et les musiciens de jazz qui ont joué ave lui ont donné la sophistication que donnait ses blues qui contrastaient avec le Blues Brut de Chicago et le Rock
and Roll de Memphis. Ironiquement, il ne fut pas aussi populaire mais néanmoins ses prestances Live comme performer ne dérougissent jamais, toujours aussi showoff. Après un accident d’automobile, sa santé se détériora et il décédait après un arrêt cardiaque d’une pneumonie et bronchite aigue en 1975.

Ses trésors maintenant une panoplie de Gibson Hollow Body les jumbos de 1930 à 1950, les Es 250 les ES 5 1950 1970 et la ES 335 en 1970. Deux en particulier attirent notre attention avec sa ES5 trois pickups P90 S 1949 et sa Giibson SA 1963, une Costum Barry Kessel avec sur sa tête une note de musique en nacre. Bien qu’il ait essayé les Gibson Lespaul et Costum, il revenait toujours vers ses bijoux et fidèle compagne du passé, sa Gibson ES 5 1949 trois pic ups P 90 S.

Ce Guitar héro de la première vague restera toujours présent dans l’histoire de la grande histoire de la Guitare et en particulier sa façon incroyable de présenter ses numéros hors-norme. Le créateur du Blues électrique est à jamais ancré dans cette grande histoire de ces héros de la guitare. Un géant qui a influencé bien d’autres géants par la suite. Forever.Blues it up Mister T- Bone Walker.

2004, Buddy Guy, Carlos Santana et Barbara Morrison – Stormy Monday, live au Montreux Festival

 

BANNIÈRE: DANIEL MARSOLAIS
WEBMESTRE: MARCO GIGUÈRE
RÉDAC’CHEF: MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR: GÉO GIGUÈRE

Fabriqué au Québec
Basé à Montréal, capitale mondiale du rock francophone

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