Spectacles

Queens of Rock sur la montagne

Rock sur la Montagne
Queens of Rock – Elyzabeth Diaga 

La recette secrète d’un bon show

Maurice ‘Rocker’ Richard a encore su nous préparer une soirée mémorable en nous présentant Queens of Rock. C’est son amie de longue date, Elyzabeth Diaga qui a conçu et mené de main de maître cet hommage aux grands personnages féminins qui ont changé et marqué l’histoire du rock des quatre dernières décennies, ainsi que de sa propre vie. Revivez les grands succès de plus de 25 Reines parmi les plus influentes des années 70 à aujourd’hui telles que Pat Benatar, Heart, Tina Turner, Debbie Harry, Marjo, Joan Jett, Les Rita Mitsouko, Annie Lennox, Alanis Morissette, Madonna et même Lady Gaga, interprétés comme seule sait le faire Elyzabeth Diaga avec sa fougue, sa sensibilité et sa passion.

Elyzabeth Diaga, le secret le mieux gardé du Québec Elle n’imite pas, elle interprète à sa façon, lie corps et âme avec chacune des artistes qu’elle honore avec sa remarquable présence sur scène. Le parcours musical de ces grandes dames unies par le rock et la révolution qu’elles ont causée.

Maurice avait hâte de faire son retour avec la série Rock sur la Montagne après un bel été. Le dernier spectacle était Styx Experience le 26 mai 2018. Il s’est ennuyé de nous et il est très heureux de nous retrouver au Pavillon Arthabaska de Victoriaville.
Maurice était directeur de tournée pour Bruno Pelletier et il a connu Elyzabeth dans la comédie musicale Dracula. Elle incarnait une vampiresse sensuelle. Elyzabeth fait aussi partie de la revue musicale Rock Story avec Jean Ravel.

Le spectacle commence :

Pour débuter, elle fait un medley de Pat Benatar. Elizabeth est en très grande forme et de très bonne humeur. Elle interprète une chanson de Tina Turner, pas facile et elle fait ça avec une grande aisance. Impressionnant. Elle bouge bien, elle danse bien. Elle fait un medley de Chrissie Hynde, compositrice, lead vocals, rhythm guitar des Pretenders.

La salle est pleine, il y a beaucoup de gens qui dansent de chaque côté et il y a du monde debout jusqu’en arrière.
Elyzabeth semble tellement heureuse sur scène. Elle revisite les succès du Groupe Heart en commençant par Magic Man. La chanson commence juste avec un beat sans la guitare solo et curieusement ça me rappelle le beat de I want to pogne de RBO. Haha!
Elle chante à la perfection et ensuite elle passe à ma préférée, Barracuda. J’écoute tout en me demandant, qu’est-ce que ça peut bien raconter cette chanson en fin de compte? Petite recherche : les sœurs Wlison ont écrit cette chanson suite à la parution d’une photo suggestive et déplaisante d’elles parue dans le journal et un journaliste insinuait qu’elles étaient lesbiennes. La chanson exprime une protestation contre leur précédent label. Le Barracuda correspond aux prédateurs de l’industrie du disque.
Les guitares torchaient et la basse à 5 cordes donne des coups de massue. La sonorisation est parfaite ce soir.

Elyzabeth nous revient avec des patins à roulettes pour un medley de Blondie. Ça me rappelle de bons souvenirs de ma jeunesse dans la fin des années 75-80 à la Roulathèque avec le cousin. Elle est bonne en tabarouette sur ses patin. Elle se promène, fait toutes sortes de mouvements et chante en même temps. Ça l’air tellement facile. Elyzabeth présente aussi un volet québécois avec Nanette Workman, Marjo et Diane Dufresne. Elle fait un medley des chansons de Joan Jett juste avant l’entracte.

Les musiciens restent tout de même discrets, c’est Elizabeth la vedette, c’est une Diva. Pas de décor extravagant, pas d’écran géant et l’éclairage est sobre. C’est Elyzabeth qui prend toute la place et elle n’a pas besoin d’artifices.

Entracte :

Maurice Richard, avec un micro et Steven Henry, avec sa caméra sont dans le hall d’entrée pour recueillir les commentaires des spectateurs. Je me suis fait prendre… Luc Arcand aussi.
Moi et l’cousin Luc prenons un petit shooter de Jack Daniel’s et un autre pichet de cette excellente bière.

Deuxième partie :

Retour avec un medley d’Eurythmics. Elle porte une robe noire, elle a un teint pâle, elle fait Gothic.
Elle poursuit avec un volet français avec Les Rita Mitsouko et Niagara. Elle passe par En Vogue, Alannah Myles, Sinéad O’Connor, No Doubt, The Cranberries, Evanescence… Pour terminer avec Stairway To Heaven au complet. La cerise sur le sundae.

N’oublions pas de remercier Pénélope à l’éclairage et son père Stéphane Bergeron à la sonorisation. Sylvain Bertrand à la basse, Daniel Marsolais aux guitare, clavier et voix, Steve Gagné à la batterie, David Guertin Chauvette à la guitare.

C’était une soirée remplie d’émotions.

Entrevue avec Elizabeth Diaga :

 https://www.lanouvelle.net/rock-sur-la-montagne-poursuit-sur-sa-lancee/

Vidéo (vox-pop) : Steven Henry      Photos : Ghislaine Payant

INFOGRAPHE: DANIEL MARSOLAIS
WEBMESTRE: STEVEN HENRY
ASSISTANTE RÉDAC’CHEF: MURIEL MASSÉ
RÉDAC’CHEF: GÉO GIGUÈRE

1 Comment

1 Comment

  1. Geo Giguere

    20 octobre 2018 at 12:27 PM

    Un autre reportage passionnant par Luc Falardeau. et salut a notre tite nouvelle journaliste Yolande Drolet. merci a vous deux!

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Basé à Montréal, capitale mondiale du rock francophone!

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