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Offenbach Leloup Beatles

Dernière heure #134
En direct de la salle de nouvelles de Famille Rock!
Publié le 24 octobre 2022

Par André Thivierge

Les 50 ans de la Messe des Morts d’Offenbach célébrés à Beaumont – À l’occasion du 50e anniversaire du spectacle d’Offenbach à l’Oratoire Saint-Joseph et du 350e anniversaire de Beaumont, un spectacle hommage au groupe sera présenté à l’église Saint-Étienne-de-Beaumont, les 4 et 5 novembre prochains.

C’est la coordinatrice à Culture Beaumont, Annie Houle, qui a eu l’idée. Elle a tout mis en branle afin de convaincre d’anciens membres du groupe rock québécois de participer au spectacle Mémento. Ça prenait un événement en hommage à nos bâtisseurs et en hommage à Offenbach aussi, parce qu’ils ont été de grands bâtisseurs du Québec sur la scène artistique, a raconté Annie Houle à l’émission Première heure.

Elle a trouvé les musiciens, le directeur musical, la chorale, le lieu, puis a présenté son idée du spectacle à l’ancien chanteur du groupe, Pierre Harel. J’étais pris!, plaisante le musicien. On voulait célébrer le 50e anniversaire à Sainte-Anne-de-Beaupré, mais malgré tous mes efforts, les gens n’y croyaient pas. J’avais abandonné l’idée. Elle nous a sortis du néant, avoue-t-il.

Ce dernier sera le coryphée du spectacle, accompagné des Petits chanteurs de Charlesbourg, du célébrant Gabriel Gingras et d’un groupe de musique.

Anne Houle avoue que le recrutement n’a pas été de tout repos. Trouver quelqu’un pour faire du rock progressif liturgique, c’est plutôt complexe!

Comme le 30 novembre 1972, le spectacle prendra la forme d’une messe des morts, une célébration en latin. Mémento est la première production de Culture Beaumont. Près de 400 places sont disponibles par représentation. (Source : Radio-Canada)

Une biographie axée sur la musique de Jean Leloup à venir. – Peu d’artistes québécois suscitent autant la fascination que Jean Leloup. Sa personnalité excentrique, ses frasques, ses propos ubuesques en entrevue auront alimenté la machine à rumeurs depuis ses débuts, ne faisant que renforcer son culte.

Des grands instants de lucidité. Le journaliste Olivier Boisvert-Magnen parvient à percer pour la première fois une part du mystère entourant le « roi Ponpon ». Ce livre n’est certes pas une biographie à proprement parler, mais il a le mérite de lever le voile sur certains pans méconnus de la vie trépidante de ce chanteur populaire « assez “fucké” merci ».

L’ouvrage se veut avant tout une musicographie, dans laquelle chacun des chapitres raconte la genèse d’un album de Jean Leloup. Mais Olivier Boisvert-Magnen a mené un tel travail d’orfèvre en dépoussiérant un nombre incalculable d’archives et en interrogeant un éventail impressionnant d’anciens collaborateurs que forcément, ce livre permet aussi de dresser un portrait assez intime de Jean Leclerc, l’homme derrière le chanteur iconique.

Ce dont le public se doute — la bipolarité et les problèmes de consommation — teinte cette brique de plus de 300 pages. Mais le tout est abordé avec beaucoup de retenue, sans jamais verser dans le voyeurisme. Olivier Boisvert-Magnen reconnaît avoir préféré taire certaines informations, lorsqu’il a jugé qu’elles n’avaient pas de lien avec la musique.

« Il y a peut-être quelque chose de très québécois là-dedans. Tous les artistes vont le dire : on a un star-system ici qui est très pudique. Il n’y a pas de paparazzis et ce genre de choses. Donc si j’avais franchi la ligne familiale et amoureuse, je n’aurais pas été à l’aise avec ça. D’autant plus qu’il n’a pas répondu à nos demandes d’entrevue. Il n’était donc pas là pour se défendre », explique le journaliste, qui ne cache pas être un admirateur de la première heure de Jean Leloup.

Son admiration est manifeste dans cet essai, qui assume pleinement son côté « geek ». Le livre s’adresse surtout aux mélomanes et aux inconditionnels. Ils seront sans doute heureux de connaître quelques anecdotes inédites sur les six années rocambolesques qui ont précédé la sortie du désormais indémodable album Le dôme, en 1996.

Durant cette période, Jean Leloup a enregistré des bouts de chansons à gauche et à droite, avec une tonne de musiciens différents, à Montréal comme à New York, à un tel point que sa maison de disques a eu un mal fou à déterminer tous les collaborateurs du disque pour les désigner comme tels.

Tous les albums de Leloup sont des épopées en soi, et c’est ce que raconte précisément chacun des passages de l’ouvrage. Les chapitres sont entrecoupés par des citations d’artistes aussi disparates que France D’Amour, Hubert Lenoir, Loud ou encore Ludovick Bourgeois, qui expliquent en quoi l’oeuvre de Leloup les a inspirés.

« Je savais que c’était un artiste qui transcendait les générations, mais ce qui m’a surpris, c’est de voir à quel point il a inspiré des artistes ayant des styles aussi différents. […] Pour moi, Leloup et [Daniel] Bélanger vont devenir des légendes, au même titre que Beau Dommage et Harmonium. Ce sont deux artistes qui se sont constamment renouvelés et qui ont traversé les époques », note Olivier Boisvert-Magnen.

Cela dit, la carrière de Jean Leloup n’est pas sans anicroche. Le livre revient sur les coulisses de certains moments moins glorieux, comme ce fameux spectacle en août 2008 au Colisée Pepsi, où il est arrivé une heure en retard avant de se mettre à insulter le public.

Leloup n’avait pas digéré que le grand « pow-wow » qu’il souhaitait organiser au lac Beauport soit déplacé à l’intérieur. Il tenait mordicus à son idée de départ, dans laquelle il imaginait des gens déguisés en « Indiens » et en « reines d’Angleterre » sur les pentes de ski de la station Le Relais, rêvant de faire un pied de nez aux festivités du 400e de Québec.

Jean Leloup préfère tout saboter lorsque les choses ne se déroulent pas comme il l’entend. Ce fut aussi le cas pour son long métrage expérimental Ice Cream, qui, avec son scénario sans queue ni tête, fait probablement compétition à Caido, de Michel Brûlé, pour le titre du pire film québécois de tous les temps.

Le tournage au Vietnam fut à ce point chaotique que Jean Leloup et son équipe ont dû quitter le pays, alors qu’ils étaient suivis par le régime communiste.

Son entourage est à la merci de ses sautes d’humeur et de ses idées de grandeur : pour le meilleur et pour le pire. Tous sont remplaçables. Infidèle, Jean Leloup a la fâcheuse manie de disparaître et de ne plus donner de nouvelles à ceux qu’il souhaite écarter, plutôt que de leur dire la vérité.

« Jean peut être la pire et la meilleure personne au monde dans le même après-midi », confie d’ailleurs au sein du livre son ancien gérant Anthony Ayotte, d’abord embauché pour filmer une téléréalité à la gloire de Jean Leloup, projet finalement abandonné en cours de route.

Le côté lumineux de Jean Leloup jaillit tout autant dans cette vaste musicographie. On raconte que l’homme peut être attentionné, généreux, touchant. Des aspects de sa personnalité qu’il n’a pas l’habitude de laisser paraître lors de ses rares apparitions médiatiques, toutes plus délirantes les unes que les autres.

L’auteur-compositeur-interprète jouerait-il un rôle devant la caméra ? Ou peut-être est-il devenu prisonnier de ce personnage fantasque… « Je ne crois pas qu’il joue un personnage, mais il y a un côté qu’il garde pour lui, certainement. À ma troisième rencontre avec lui, au moment de la sortie de À Paradis City [en 2015], c’était la première fois que je le rencontrais seul à seul, sans attaché de presse, sans gérant.

Et c’est la première fois que j’avais l’impression d’être devant quelqu’un de sensé. S’il était toujours comme on le voit dans les médias, il n’y aurait pas autant de gens qui se seraient agglutinés à lui. Les gens l’auraient fui », conclut Olivier Boisvert-Magnen, aujourd’hui chroniqueur à Radio-Canada.

Du temps qu’il était journaliste culturel, il aura rencontré son idole en tout à quatre reprises. Mais pour l’écriture de ce livre, ses demandes d’entrevue auprès de la gérante de Jean Leloup sont demeurées lettre morte. Olivier Boisvert-Magnen ne peut donc confirmer que Jean Leloup est au courant qu’un livre à son sujet paraît jeudi.

L’interprète de Cookie et d’Isabelle aurait passé une partie de la pandémie chez son frère, au Costa Rica, coupé du reste du monde. Jean Leloup a l’habitude de prendre le large après avoir sorti un album. Parfois, cet exil est annonciateur d’un grand retour.

Jean Leloup. Des grands instants de lucidité, Olivier Boisvert-Magnen, Les Malins, Montréal, 2022, 306 pages (source : Le Devoir)

Écoutez une surprenante version de Yellow Submarine interprétée par John Lennon. Les Beatles ont dévoilé une démo intrigante et inédite de Yellow Submarine chantée par John Lennon, à l’occasion de la réédition augmentée de Revolver.

Le morceau final est devenu une chanson pour enfants sans âge avec une voix principale de Ringo Starr, mais cette première prise d’une minute, perdue depuis longtemps, est totalement différente. Lennon chante Yellow Submarine comme un morceau mélancolique sur la ville dans laquelle il est né, où «personne ne se souciait, personne ne se souciait».

«Je n’en avais aucune idée jusqu’à ce que je commence à parcourir les outtakes», raconte le producteur du remix Giles Martin à Rolling Stone Magazine. «C’était un truc entre Lennon et [Paul] McCartney. J’ai dit à Paul : «J’ai toujours pensé que c’était une chanson que tu avais écrite et donnée à Ringo et que John avait dit : «Oh, putain de Yellow Submarine. Pas du tout.»

Prévue pour sortir le 28 octobre, cette édition spéciale de Revolver comprend également une autre version de Yellow Submarine avec Lennon et McCartney chantant en duo.

«J’ai reçu les clés d’Abbey Road et du coffre-fort des Beatles et j’ai été autorisé à consulter les bandes, et c’est tout simplement incroyable», a déclaré Martin lors d’un événement d’écoute de Revolver. «C’est un ensemble d’œuvres tellement incroyable. Il y a une telle énergie qui se dégage de toutes ces bandes. Mon rôle est le suivant : Tout le monde devrait être capable d’entendre cette énergie.»

Les résultats ont changé les Beatles – et toute la musique rock – pour toujours. «Tout l’album, c’est eux qui disent : «Hé, rendons tout ça complètement différent», dit Martin à Rolling Stone. «C’était la nitroglycérine qui a tout fait exploser».

Écoutez une chanson posthume de Gord Downie. – Cinq ans après sa mort, une chanson posthume que le chanteur des Tragically Hip, Gord Downie, a fait en collaboration avec le réalisateur Bob Rock, vient de paraitre.

Lustre parfait est une des 14 chansons que les deux « frères de rock’n’roll », comme les décrit le label de Downie, Arts & Crafts, ont créées ensemble sur une période de dix ans. Elle est la première à être dévoilée, alors qu’un « premier EP » est annoncé pour novembre.

Bob Rock est entre autres connu pour avoir réalisé le Black Album de Metallica. Les deux hommes ont commencé à collaborer en 2006, quand Bob Rock a travaillé sur l’album World Container des Tragically Hip. Une collaboration qui s’est étirée jusqu’en 2016, un an avant que l’auteur-compositeur-interprète canadien succombe à un cancer du cerveau, le 17 octobre 2017.

Dans un communiqué de presse qu’on peut lire sur le site Under de Radar, Bob Rock affirme que Gord Downie était « d’abord et avant tout un ami ».

«Travailler avec lui sur ces chansons a été un des évènements les plus importants de ma vie professionnelle. Je suis reconnaissant d’avoir pu être témoin de son génie d’aussi près. »

 

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