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Neil Young Toast

Analyse du récent Neil Young Toast
Publié le 22 juillet 2022

Par Normand Murray

Enregistré en 2001, ce LP inédit de Young et de ses accompagnateurs les plus reconnaissables est une affaire étonnamment lisse et réservée aux fans.

J’analyse chanson par chanson

Débutons par Quit. Une formule d’un genre balade, de peine d’amour avec une guitare sans trop d’effets, au naturel avec un rythme s’y prêtant, assez lent, mais oh combien efficace!

Standing in the light of Love. Avec la qualité de sa sonorité de ses structures habituelles assez heavy. Du bon Country Rock dans sa conformité personnelle établie comme seul Neil Young puisse l’interpréter. Oui comme l’indique le titre, éclairante chanson.

Goin’ Home. Le meilleur de Neil Young, de ressentir la force sonore de sa Gibson Lespaul noire 1953 qui réagit comme Cowgirl in the Sand. Une belle exploration sans limites des frontières de la jouer et de chanter avec l’émotion profonde en formulation Heavy Rock. De déclarer qu’il est difficile d’avoir du sang d’une roche mais qu’il essayerait tout de même de le faire.

Un tournant sur un pont de bois dans un champs de bataille avec un millier de guerriers sur le bord. Elle d’essayer de baisser le volume du radio. Les tambours qui battent la mesure tout autour de son automobile. Elle a vu son linge changer en ciel et étoiles. Je reviens à la maison, je reviens à la maison Goin’ Home.

Timber Line. Du rythme avec la formule qu’il lui est unique dans la lignée de tous ses grands albums. Dans la qualité, l’efficacité de son jeu de guitare. Notifiable, en harmonie parfaite avec sa voix unique soit elle, avec une critique de Dieu mais tout de même avoir la foi en Jésus qui a pris en otage sa façon de vivre. Ainsi que la place qui lui revenait de droit. Comme il le dit, Oh Lord. Fait dans la notabilité de nous gratifier du meilleur. De jouer avec toute l’émotion au même titre que ses paroles puissent nous convier dans son monde personnalisé, unique à lui.

Gateway of Love. Comme l’indique le titre, une passerelle de l’Amour. Le tout harmonisé avec des choristes très efficaces et toujours cette Gibson 1953 Lespaul noire, une ex Gold Top. À noter que les pickups sont au manche. Un P90 métal cover et un au bridge d’Explorer. Ce qui lui confère ce son assez texan à la Winter. Criarde et dotée de la sensualité sonore à nous faire frissonner. Ceci est mon avis personnel. Je crois que la deuxième partie de cette chanson est exécutée avec sa Gretsch stéréo. Soit la 6120 White Falcon blanche avec la découpe silver lining, celle utilisée au Monterey Pop Festival de 1967, unique s’il en est une.

1969

How Ya Doin? Un retour en arrière sur sa jeunesse qui lui glisse entre ses mains. L’emprise du temps, dirons nous, à se demander pourquoi dans son cœur, à en perdre la sensation et même le temps est si pesant (heavy). De déclarer: comment ça peut être dur à vivre, à se remettre en selle pour revivre tout ces moments précieux qui ont marqué sa jeunesse. Un peu triste et de dire son désappointement face au tout. Même si il se dit que tu as gagné une autre fois, établi comme Heart Of Gold. Une exploration sans limite des frontières de jouer en douces émotions et passions qui l’animent tout au long de cette chanson.

Boum Boum. Une autre ballade d’un titre à déclarer ouvertement son amour à le faire sentir incorporé dans le bien-être de la chose. Comme il le répète dans son texte Let the good time roll. Un voyage très imagé des prairies avec ses blés dansant avec le vent, poussant en ses terres des prairies comme il l’affirme de ne pas laisser le bon temps filer. Il n’y a aucune chance de laisser le temps lui filer entre ses mains. De renchérir, qu’une femme aux yeux bleus est sa guérison spirituelle. A ne vouloir perdre cette femme pour terminer et déclarer I’m Toast. Le tout avec une guitare électrique comme compagne de chanson, celle qui lui est propre avec son son unique.

C’est dans la forme la plus diversifiée que l’on retrouve ou redécouvre dans toute sa splendeur qui lui est familière. De la chaleur humaine qui projette l’amour de son art. Grand art bien sûr à nous démontrer son immense talent d’auteur compositeur et musicien hors pair dont il est l’unique dépositaire de son monde personnel.

La suite logique de son univers. Les thèmes abordés imprégnés de chaleur humaine avec ses déceptions autant que ses joies de vivre librement sa vie. Maintenant on peut comprendre son surnom Loner, étant seul dans sa catégorie.

Gloire à ce grand album Toast du géant qu’est Neil Young et son groupe Crazy Horse. Toujours premiers au fil d’arrivée de nos rêves les plus fous, douce et honorable folie qui bercera tous nos rêves.

Merci des millions de fois Monsieur Neil Young. Laissons nous sur cette phrase célèbre Hey Hey My My Rock and Roll Will Never Die.

Note

Cet album est le fruit d’enregistrement de 2001 avec Crazy Horse. Voilà le pourquoi il est paru sous Neil Young Archives Special Release Series Disc 09.

 

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BANNIÈRE: DANIEL MARSOLAIS
WEBMESTRE: MARCO GIGUÈRE
RÉDAC’CHEF: MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR: GÉO GIGUÈRE

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