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Beck Clapton Zappa

Les célèbres guitaristes
Article numéro 2
Publié le 18 juillet 2019
Republié le 27 juillet 2021
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Republié le 12 janvier 2023

Par Normand Murray

Note de la rédaction : Jeff Beck nous a malheureusement quitté avant-hier, le 10 janvier 2023. Nous republions cet article en sa mémoire. L’équipe de Famille Rock ainsi que tous les fans sont émus. Pour vivre ce deuil ensemble, un article hommage au légendaire guitariste sera publié ce soir. Merci

 

Allons y avec une passionnante chronique des guitaristes tous célèbres qui explorent le merveilleux monde du Rock and Blues et ses variantes.

Jeff Beck

 

Jeff Beck le virtuose finger picker

Né en 1944, un héros de la guitare non conventionnel s’il en est un. Changeant sans cesse de styles tout au long de sa grande carrière. Sa virtuosité se fît sentir avec sa participation au légendaire groupe les Yardbyrds en 1965, avec le départ d’Éric Clapton. Avec sa technique du bottle neck, distorsions et influences indiennes dans son jeu. ils connurent des succès comme, Over under Sideways, Down Heart full of Soul, Shapes of things et Evil Hearted You. Vers la fin de 1966, il quittait les Yardbyrds qui avait engagé un dénommé Jimmy Page juste pour le départ de la tournée nord américaine.

1967, un succès solo avec Hi Ho Silver Lining qu’il trouvait un peu trop pop à son goût. Mais en face B de ce succès, la pièce Beck’s Bolero fut sa signature avec des feedbacks hors du commun et du overdubbing qui l’identifiait à jamais comme étant son style personnel.

Rencontre avec Rod Stewart et Ron Wood à la basse pour l’album Truth (1968), qui amenait le blues vers une autre frontière, la sienne. Les tensions intérieures se faisant sentir, il revint avec un album solo Beck Ola., la fameuse grosse pomme comme pochette. Stewart et Wood formant le groupe Faces.

Entre temps il caressait le rêve de jouer avec nul autre que Carmine Appice et Tim Bogert de Vanilla Fudge, un autre groupe mythique des années 60. Ce rêve fût momentanément en mode arrêt vu qu’il eu un accident d’auto qu’lui donna un sérieux coup à la tête. Après 18 mois de convalescence, il forma un groupe avec Bobby Tench, Max Middleton et Cozy Powell, Rough and Ready (1972). En 1973, réunion brève avec Carmine et Bogert, à peine un an.

Avec un album Wired pour clore les années 70 et vint des paquets de demandes de ses services avec des gens tels que Stevie Wonder, Talkin Book (1972), Stanley Clark avec Journey to Love (1975), Rod Stewart avec Camouflage (1984), même Mick Jagger et son  She’s the Boss (1985) et une pléade d’autres.

Les années 90 furent aussi des collaborations avec entre autres Roger Waters, Amused to death (1992) et Kate Bush, The Red Shoes (1993.) Une participation spéciale avec Eric Clapton et Jimmy Page pour le ARMS, concert bénéfice pour la sclérose en plaque réunissant ces trois légendes des Yardbyrds pour l’unique fois de tout les temps (1993).

Revoyons ses albums solos Flash, (1985) mixant un fac simulé Disco au Rock et son chef-d’œuvre appréciation personnelle bien sûr, Guitar Shop (1989). Crazy Legs (1993), Who Else! (1999), You had it coming (2001) et Jeff (2003). Tout ça en fond de techno beats.. Live Beck! en 2006 enregistré en 2003 et Live Bootleg USA 06 en 2006 et vint des paquets d’apparitions à divers événements ou festivals partout dans le monde.

En 2009 tournée mondiale Emotion and Commotion (sorti en 2010).

En 2016 sortie de Loud Hailer. Depuis lors, ses apparitions sont considérées comme étant des événements à ne pas manquer et comme toutes les légendes vintage du Rock, à gros prix bien sûr.

Ses bijoux, des Fenders Télécasters, des Télécasters et des Gibsons, genre Lespaul 1954 et Fender Esquirer 1954. Notons que les couleurs de ses Fenders ont toujours été soit blanches ou crèmes. Honneurs individuels, son entrée au temple de la renommé du Rock en 2009 et des nominations au nombre de 5 au Grammy’s pour être plus exact et repartir avec trois de ses trophées 2011. L’homme aux doigts en or nous donnera encore bien de ses trésors musicaux.

Eric Clapton

Eric Clapton, grand artisan légendaire du Rock And Blues

Le célèbre Eric Clapton né en 1945, qui a eu une des plus phénoménale carrière de Rock And Blues. Premier stage de sa carrière avec les Yardbirds de 1963 à 1965 avec un succès For your Love sur l’album Five Live Yardbyrds. Deuxième séquence avec nul autre que John Mayall et les Bluesbreakers ce qui lui permettra de faire ses classes avec un grand déjà établi en blues comme Mayall, 1966 et album éponyme et Featuring Eric Clapton comme titre de cet album.

1966 : formation de Cream avec Jack Bruce à la basse et Ginger Baker à la batterie. Début de ce qui allait être un super groupe avec trois albums Fresh Cream (1966) ,le célèbre Disraeli Gears (1967) et l’album double Wheels of Fire (1968) et une série de concerts en terre américaine. Formation du succès mitigé de Blind Faith (1969) avec Steve Windwood après une série de concerts en Amérique du Nord , cet épisode prend fin. Autre effort avec Delaney, Bonnie and Friends qui lui ont aidé à faire son premier album solo Eric Clapton (1970). Même année, l’énorme succès avec Derek and the Dominos avec nul autre que le célèbre Layla. Là où Duane Allman était venu participer à cet album titré Layla and Other Assorted Love Songs.

Notons que lui et Duane se sont partagé les solos dans cet album et que Clapton avait appris la slide aérienne du sud des États-Unis avec Duane Allman.

Avec une tournée qui avait tourné en une consommation assez impressionnante de paradis artificiels. Retour fulgurant avec 461 Ocean Boulevard (1974) avec le hit numéro un aux États-Unis I Shot The Sheriff et une pléiade d’autres succès. Slowhand avec un succès tel Lay Down Sally et Wonderful Tonight (1977). Sans oublier une reprise du succès de JJ Cale le célèbre Cocaïne bien sûr sur Slowhand.

Les années 80  : avec deux albums Money and Cigarettes (1983) et Behind the Sun (1985). Une apparition à Live Aid en 1985.
1988, une compilation de trois CDs dénommés Crossraods, triple platine aux States pour terminer
1989Journeyman son bijou rock.

Avec les années 90 vint le célèbre Unplugged avec le grand succès Tears in Heaven, composition faite expressément pour la terrible mort de son jeune fils. Et par le fait même, lançait comme une mode, les unpluggeds.

1994 : From the Cradle avec des ventes de plus de 10 millions d’albums.
1998 :  Pilgrim. Les années 2000 : avec Reptile
2001 : Riding with the Kid avec nul autre que BB King, grande légende du blues s’il en est une. Me and Mr. Johnson

2004 : avec des covers versions du bluesman Robert Johnson lui qui a mis le blues et ses accords dans un album du library of Congress qui furent les références de tout guitariste se respectant, la légende des légendes du Blues. Vint ensuite une série de concerts-Hommage tel à John Mayall.

2003 : une reformation de Cream.

2005 : et une réunion avec Steve Windwood pour des spectacles de 2008 à 2009. Et pour la première demie de 2010, reformation avec Jeff Beck et Steve Windwood pour une série de concerts mondiaux.
2016  : I Still Do, titre évocateur vu son état de santé avec une neuropathie périphérique diagnostiquée en 2015.

Une série d’honneurs lui ayant été donnés au fil de sa longue et prolifique carrière. En passant, classé deuxième meilleur guitariste de tous les temps ayant devant lui nul autre que Jimi Hendrix !

Ses innombrables guitares sont des Fenders Stratocaster dont une noire qu’il a appelé Black Beauty, vendue aux enchères pour un million de dollars. Un des premiers à avoir eu une guitare signature chez Fender. Les années Yardbirds avec Télécaster et Jazz Master de Fender. Des Gibsons pour les années avec Cream des Les Paul avec aussi Mayall, des Firebirds, des SG dont une multicolore avec dessins psychédéliques avec les Cream et ES 335. Acoustiquement parlant, la Martin 000-42, guitare de choix très populaire auprès de ceux qui aiment les bonnes guitares et assez dispendieuse et rare merci. Sans oublier sa Fender multicolore, une autre avec dessins assez faits dans le cubisme et une Ibanez Candy Red Apple, custom, bien sûr.

Une multitude de films et documentaires sur lui et ses multiples et célèbres concerts dont il a fait partie. Il est à juste titre le guitariste ayant incorporé le Blues au Rock comme bien peu ont été aptes à le faire comme lui. Cette légende vivante du monde de la guitare. Le Clapton is God comme graffiti après un concert des Cream n’est pas loin de la réalité, un Dieu de la guitare était né.

 

Frank Zappa

Frank Zappa le gourou de l’harmonie

Grand compositeur et fondateur des Mothers of Invention qui faisait dans le satirique social et autres observations de la vie américaine en touchant tous les styles de musique allant du rock pur au Jazz et des formes de compositions que lui seul était apte à créer. Bien sûr avec des jeux de guitare assez époustouflants merci. Son approche ayant fait des paquets d’admirateurs tel Andrew Belew et Steve Vai pour ne nommer que ceux-ci.

Son style de guitare étant basé sur les harmonies plus que sur les mélodies. Vu son approche de compositeur et ses arrangements dignes de grandes pièces classiques et non seulement sur son jeu de guitare. Si on se projette dans le temps en 1984. il avait déclaré : .Il n’y a personne qui prendrait des chances à jouer devant public, de faire des compositions de ce genre live! En passant il se permettait même de réécrire ses œuvres pour ses spectacles toujours empreints de surprises.

Né en 1940 et grandit à Los Angeles, il avait au début écrit des trames sonores pour des films. Et vint le grand jour où il forma The Mothers of Invention en 1965. Première sortie avec un album titré Freack Out! (1966), ce qui allait définitivement le classer comme un genre de contre-culture des débuts des années folles du psychédélisme. Suivit par la suite de merveilleux albums comme Absolutly Free (1967) et We’re Only in for the Money (1968) titre assez évocateur de ses intentions.

Début de sa grande carrière solo avec Hot Rats que tout le monde du rock a accueilli comme étant une œuvre géniale et avec une pochette assez spectaculaire avec lui qui sortait d’une tombe dans un cimetière, de quoi faire tripper plusieurs inconditionnels de sa musique! Vint pas la suite oui, des grands chefs-d’œuvre, des compositions assez uniques en son genre : Apostrophe (1974), One size fits All (1975) et Zoot Allure (1978).

Ce qui lui permettait de montrer ses aptitudes d’être un excellent guitariste avec des solos assez percutants merci et aussi avec une succession d’albums live tels Live at the Fillmore East (1971), Roxy and Elsewhere (1974), Live in New York  (1977) et le non moins célèbres Sheik Yerbouti (1979) en faisant un pied de nez a la musique disco avec I’m a dancing Fool.

Les années 80 : il lance un album triple en 1981 Shut Up and Play Your Guitar qui là, montre définitivement ses capacités de grand guitariste avec des multitudes de solos. Et par la suite la série Joe’s Garage 1, 2 et 3 (1979 et1980) et Ship Arriving too late to Save a Drowning Witch (1987) avec Valley Girl qui devint un hit single et le monumental Jazz from Hell (1987 )qui lui mérita enfin un Grammy pour la meilleure performance de rock instrumental.

Les années 90 : fût une suite de compositions assez particulières comme on était habitués d’entendre de sa part. Malheureusement en 1993 il décéda d’un cancer de la prostate et laissa derrière lui au moins une soixantaine d’oeuvres qui aujourd’hui encore alimentent bien des analyses musicales de sa superbe carrière.

Ses guitares étant dans la grande majorité du temps des Gibson. Soit des Les Paul des SG bien sûr, toujours en mode customized et bien d’autres bien sûr, vu sa grande curiosité à tenter des expériences avec ses instruments qui meublent la musique Rock Blues Jazz et autres de ce génie de la musique qui ne sera jamais oublié, j’en suis persuadé. Son fan club lui étant tellement fidèle.

 

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