Chroniques

Genesis vend l’Angleterre

We Know That We Like Genesis #22  En entrevue exclusive avec Famille Rock, Steve Hackett se souvient de cette période.
Une série sur toutes les époques de ce groupe mythique
Publié le 20 avril 2021
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Republié le 27 février 2023

Par André Thivierge

De retour en répétition

À la fin du printemps de 1973, après la seconde tournée américaine de Genesis, Phil Collins, Tony Banks, Mike Rutherford, Steve Hackett et Peter Gabriel mettent fin à leur tournée pour se consacrer à l’écriture de leur 5e album studio, Selling England By The Pound. Le groupe s’est installé au même endroit utilisé pour Foxtrot : l’École de dance Una Billing à Shepherd’s BushGenesis a aussi utilisé la maison d’un médecin à Chessington.

En entrevue exclusive avec Famille Rock, Steve Hackett se souvient de cette période.

Famille Rock : Steve, quel était le climat de ce retour en répétitions ?

Steve Hackett : « Je me souviens d’avoir pratiqué dans une maison où la famille vivait, près du zoo de Chessington. Bien sûr, c’était un endroit totalement inapproprié car il n’y avait pas de coupe-son et bien sûr, les voisins ont commencé à se plaindre. Je me souviens particulièrement d’une femme qui est venue et qui nous a dit qu’on ne faisait que du bruit, pas de la musique. L’atmosphère était très différente d’un espace normal et je crois que ça a aidé à ajouter une touche plus légère à la musique. Et il y a eu bien sûr l’école de danse où il y avait au-dessus de nos têtes ces jeunes filles qui faisaient beaucoup de bruit. Ça sonnait comme si des éléphants dansaient. »

Phil en a fait mention dans son autobiographie, Not Dead Yet : « Après la sortie de Genesis Live, à peine le temps de marquer une pause que nous nous retrouvons dans une maison de campagne charmante mais un peu défraîchie à Chessington, dans le Surrey, pour écrire l’album suivant. J’ai oublié comment on est arrivé là, mais ce que je sais, c’est que les propriétaires étaient un couple charmant, que leurs filles étaient mignonnes et qu’elles avaient joué un rôle dans cette histoire.

On installe notre matériel dans leur salle à manger ce qui me fait dire qu’ils devaient être absents. C’est dans ce curieux décor domestique que nait The Battle of Epping Forest, et mieux encore, The Cinema Show. Fondé sur un motif de guitare en 7/8 de Mike, cette dernière fera partie des morceaux chéris du public pendant des années. »

Des sessions difficiles en raison d’un manque d’inspiration

Avec la sortie de l’album live qui fit les palmarès et qui aida à garder les fans (et la compagnie de disques) satisfaits, Genesis a gagné deux mois supplémentaires pour écrire et répéter leur prochain album. À certains égards, la période prolongée de temps (selon leurs normes) a rendu les choses plus difficiles. Le temps supplémentaire a fait en sorte qu’ils retravaillaient sans cesse les mêmes idées, ce qui les faisaient tourner en rond quelques fois. Pendant les sessions d’écriture, le groupe a eu quelques difficultés à trouver des idées pour des chansons. Selon Tony, « Il y avait deux ou trois idées qu’on avait déjà. Le problème, c’est qu’on travaillait trop les mêmes chansons. »

Certains extraits de leurs répétitions sorties en enregistrements pirates nous laissent entendre de multiples versions des chansons de l’album, en plus de jams instrumentaux et même des extraits de You Really Got Me des Kinks. 

Ils ont aussi pratiqué The Last Time des Rolling Stones.

FR : Aviez-vous l’impression d’avoir trop de temps pour écrire le nouvel album ?

SH : « Je crois qu’on nous avait donné six semaines pour écrire et six autres pour enregistrer. À cette époque, on croyait que plus long que cela était excessif. »

FR : C’était ta troisième expérience studio avec Genesis, comment as-tu abordé ta contribution musicale ?

SH : « J’ai approché l’album avec une attitude de joueur. Je ne voulais pas compétitionner avec les autres concernant les chansons. Ma vie personnelle était chaotique, mon premier mariage était en train de se briser. J’ai donc offert des riffs, de cette façon, ils pouvaient les incorporer ou les rejeter. » Et ce fut payant, compte tenu de l’importante contribution de Steve à l’album.

Mike considère que ce fut un album difficile à écrire. Dans son autobiographie The Living Years, il écrit : « Ce fut difficile à écrire parce que Foxtrot a été un succès. Notre méthode a évolué depuis ce temps. Au lieu d’écrire des bouts et les joindre ensemble, nous avons commencé à improviser davantage en groupe. Le problème avec cet album, c’est que les jams n’aboutissaient pas toujours. C’était démoralisant. La moitié de ce qui fut la résultante du nouvel album a été écrit pendant les deux premières semaines de répétition, soit par improvisation, soit par des membres qui ont emmené des pièces presque complètes. »

Une bataille sans fin !

Tony renchérit : « Nous étions un peu à court d’idée et nous nous sommes aperçus que nous jouions constamment trois ou quatre morceaux parce que nous n’avions pas grand-chose d’autre à faire. Une de ces chansons est devenue The Battle of Epping Forest qui a sans doute fini par être trop riche, car nous y ajoutions des compléments tous les jours. »

The Battle of Epic Forest était inspirée d’une histoire relatée dans les journaux à propos de bandes rivales du quartier London East End. Peter y a chanté ses propres paroles à partir d’une musique écrite en partie par Tony. Les membres du groupe étaient d’accord du fait que la vraie bataille de la chanson était celle entre la musique complexe de la pièce et les difficiles paroles qui semblaient mutuellement se mettre en danger. Il y avait trop de choses qui arrivaient en même temps.

Tony considère que « tous y avaient contribué mais personne ne voulait concéder quoi que ce soit. Chaque partie était intéressante de même que les paroles mais le tout mis ensemble, c’était trop. » Phil croyait « qu’il y avait trop de paroles à la minute. C’était tellement essoufflant à écouter qu’il fallait prendre une pause d’oxygène avant d’écouter la chanson suivante de l’album. »

Peter a admis plus tard que les paroles n’étaient pas faites pour la musique. Comme il le fit avec l’album The Lamb Lies Down on Broadway au complet, il a insisté pour écrire les paroles lui-même se considérant un meilleur parolier que ses collègues du groupe. Mais, comme ce fut le cas avec The Lamb, ça lui a pris tellement de temps pour compléter les paroles de The Battle que les autres membres du groupe avaient eu le temps d’enregistrer la musique avant que les paroles soient écrites. Il n’était plus possible de changer la musique pour accommoder les paroles de Peter.

Quelques années plus tard, Tony a donné son impression générale en ce qui concerne cette pièce controversée : « Durant ces sessions, nous étions un peu à court d’idées. Nous avons eu six semaines de répétitions et nous avons fini par jouer cette pièce à tous les jours et c’est devenu de plus en plus élaboré, nous ajoutions des bouts et on étirait le tout. Tout le monde avait sa part et chacune des parties étaient assez bonnes pour être la trame principale de la chanson et personne ne voulait céder sur ce qu’il avait créé. Je n’étais pas confortable avec la chanson, surtout le rythme de la partie du milieu. Steve à l’époque avait dit qu’on n’aurait pas dû faire la chanson comme cela et je suis absolument d’accord avec lui. »

Un potentiel pour un simple à succès

Tony indique que l’autre chanson apprise au début des répétitions était I Know What I Like. « Steve avait beaucoup joué ce riff lors des échantillonnages, je devais jouer des cordes et nous devions improviser, tant ce riff était bon. Durant une de celles-ci, j’ai commencé à jouer ces mesures au piano fuzz avec des variations de cordes en sourdine, et derrière, notre refrain. Peter a chanté par-dessus et Phil et lui ont mis au point une mélodie pour les paroles. Nous n’avons pas sophistiqué la chanson, sa simplicité me plaisait. »

Tony poursuit : « À ce moment-là, on a senti qu’il y avait un potentiel pour un simple qui fonctionnerait enfin. Mais on acceptait qu’on eût peu d’idée de ce que ça prenait pour avoir une chanson à succès et ce n’était pas notre but de toute façon. »

FR : Le groupe ne voulait pas au départ élaborer cette chanson.

SH : « La pièce était basée sur un riff de guitare que j’avais présenté un an ou deux plus tôt. Lorsque Phil et moi avions jammé sur ce riff pendant les sessions de Foxtrot, les autres membres ont écarté le tout en estimant que ça sonnait trop comme les Beatles.

FR : Tu n’as pas lâché prise et revenu à la charge l’année suivante.

SH : « Comme on n’avait pas beaucoup de matériel, les premiers jours, le groupe a improvisé là-dessus pendant des heures et un jour, au moment où Tony y a ajouté du piano électrique et de l’orgue, la pièce a commencé à prendre forme. Je me souviens que les deux claviers étant légèrement désaccordés, ça a créé un effet spécial pendant que Peter faisait un étrange bruit au microphone. Tony y a ajouté la mélodie du refrain et Peter a écrit les paroles, inspirée par la peinture de Betty Swanwick qui est devenue la couverture de l’album. »

Un groupe désillusionné !

Les répétitions pour le nouvel album se sont poursuivies pendant les mois d’été mais les progrès ont été lents et il y avait un sens général de désillusion à propos de ce projet. Phil en particulier s’est senti très malheureux de l’état des choses. Celui qui avait emmené beaucoup de spontanéité et de magie au groupe était frustré du peu de progrès et ses collègues craignaient qu’il quitte le groupe selon Mike. C’est à ce moment que Phil a commencé à accepter des projets avec d’autres musiciens comme un album avec l’ex-Yes, le guitariste Peter Banks.

En entrevue subséquente, le gérant du groupe de l’époque et propriétaire de Charisma, Tony Stratton-Smith (Strat) indiquait que le groupe n’était pas heureux pendant cette période. « Il n’y a jamais eu un point de cassure mais il y a eu des moments où je pensais qu’on perdrait Phil qui perdait clairement patience avec le temps que le groupe prenait pour prendre des décisions. Il y avait aussi Steve qui essayait tant bien que mal de s’imposer devant le front uni de Mike, Peter et Tony. Ces trois-là étaient toujours en désaccord mais ils finissaient par s’entendre. »

Un album décidemment Anglais !

Le groupe a décidé assez audacieusement d’offrir beaucoup de références typiquement anglaises, ce qui comprend le titre de l’album, Selling England By The Pound, tiré des paroles de la pièce d’ouverture, Dancing With The Moonlit Knight (qui elles-mêmes ont été prises par Peter dans le manifeste du temps du Parti travailliste britannique). Et ce, même si Genesis voulait percer davantage le marché américain. Le thème portait sur le déclin de la culture folk anglaise de l’époque et de la rapide américanisation de l’Angleterre alors qu’on y fait le lien entre le fast food et la culture junk.

Peter commente : « J’avais grande envie de mettre en valeur notre particularisme anglais. La musique américaine était chouchoutée par les critiques de l’époque, et il me semblait qu’il serait satisfaisant de répondre avec quelque chose de bien à nous. Si nous subissions aussi des influences américaines, il y avait beaucoup d’éléments anglais et européens dans ce que nous faisions. L’idée était de voir quelque part de la vieille Angleterre qui avait été absorbée et ressuscitée dans un monde moderne ; par exemple, The battle of Epic Forest essayait de raconter une bataille entre gangs anglais sur un paysage à la Hogarth. »

Mike se sentait inconfortable vis-à-vis cette approche. Il indique dans son autobiographie : « J’ai toujours pensé que la politique et la musique devraient être séparées.  Les chansons de protestation ont rarement fonctionné avec moi. Même si cet album avait un slogan du parti travailliste comme titre et traitait partiellement de la commercialisation et le sentiment que quelque chose avait été perdu, nous étions plus dans les sentiments et les atmosphères. C’est probablement pourquoi nous avons toujours connecté avec des gens de villes industrielles.  J’ai toujours pensé que notre musique offrait une forme d’évasion. »

Dancing With The Moonlit Knight

Musicalement, la pièce Dancing With The Moonlit Knight combine plusieurs parties de piano de Tony avec un motif de guitare de Steve et des paroles de Peter. Pendant les sessions de l’album, le groupe a considéré de lier cette pièce avec The Cinema Show pour en faire une longue pièce. Ils y ont renoncé pour ne pas en faire un nouveau Supper’s Ready.

FR : Dancing With The Moonlit Knight fut une autre opportunité d’utiliser la technique de tapping.

SH : « Ma technique de tapping me permettait dans cette pièce de jouer un solo rapide. C’était des idées comme ça qui intéressaient notre public. J’ai joué ma proposition de solo à Phil et il a dit « Hé bien, si tu joues cela, je peux jouer ceci. » Et soudainement, on partait à toute vapeur à un million de milles à l’heure et les choses décollaient. »

« C’est ma pièce favorite de l’album, celle où je considère Genesis à son meilleur.  C’est une magnifique pièce hybride entre le classique et le rock. Je ne crois pas qu’un autre groupe ait écrit quelque chose comme ça. »

Une pièce phare de l’album

Tony discute d’une de ses pièces phares. : « La chanson auquel il me semble avoir le plus contribué est sans doute Firth of Fifth. J’avais quatre ou cinq idées dont je pensais qu’on pourrait tirer deux ou trois morceaux, mais Mike me dit : « Non, mettons-les toutes dans la même chanson ». Parce que à mon avis, il voulait s’en débarrasser. J’ai fondu les trois partitions ».

Firth of Fifth a essentiellement été écrite par Tony. Elle a d’abord été proposée pour Foxtrot mais ce ne fut pas concluant. Tony l’a proposée à nouveau pour l’album suivant et a été développée de manière à ce qu’elle devienne un classique du répertoire de Genesis et une pièce phare en spectacle pour plusieurs années qui ont suivi. Il n’aimait pas toutefois les paroles qu’il avait écrit, déclarant en entrevue que c’était les pires paroles qu’il avait développé de toute sa carrière. Musicalement, l’intro de piano de Tony et le solo de guitare de Steve furent ce que Genesis avait de mieux à offrir.

Selon Tony plusieurs années plus tard, « c’était vraiment moi qui a amené l’idée musicale de cette pièce.  Tout le monde y a contribué instinctivement. La contribution de Steve était fantastique et ça a amené une nouvelle dimension à la chanson. »

Un solo de guitare iconique !

FR : Tous les fans du groupe se souviennent de votre contribution inoubliable sur Firth of Fifth.

SH : « J’avais déjà une pédale de volume et ma boîte de fuzz ainsi que cette chose appelée Echoplex, qui apportait de l’écho sur ma guitare.  J’ai utilisé ce matériel pour le solo de la fin de la chanson que je considère comme mon solo de guitare le plus iconique avec Genesis. J’y ai utilisé ma guitare Gold Top Les Paul. L’image des notes avec un long feedback était liée à ma visualisation. J’avais l’image en tête d’un oiseau volant haut au-dessus d’une mer calme. C’est une pièce à propos de l’eau, d’une rivière qui devient la mer. Je travaille souvent avec des images dans ma tête quand je compose de la musique et ce solo en est une parfaite illustration. Plusieurs m’ont indiqué avoir été secoués par ce segment musical que je joue encore aujourd’hui avec beaucoup de satisfaction. »

Phil à la voix

More Fool Me, écrite par Mike et Phil était un précurseur du son de Genesis post-Peter. Une simple ballade acoustique mettant en vedette Phil à la voix et des paroles directes laissant entrevoir son travail solo à venir.

Mike commente : « Phil et moi avons écrits More Fool Me. Celui-ci a chanté la pièce sur disque et sur scène. C’était la première fois que nous écrivions ensemble. Même si celui-ci n’avait aucune intention d’écrire quand il s’est joint à nous, c’était intuitif, facile. Rien de compliqué avec lui, il travaille vite, il écrit vite et enregistre vite. Il était complètement différent du reste du groupe. »

Une pièce qui ne fit pas l’unanimité

Steve a écrit l’instrumentale After The Ordeal presqu’à lui seul, avec Mike qui a contribué sur la section de la fin. Ni Peter, ni Tony ne croyaient que la pièce aurait dû être incluse dans l’album. Finalement, compte tenu que Peter ne voulait pas la section finale de Cinema Show, ce qui affaiblissait sa position, le statu quo a finalement été choisi.

The Cinema Show, un classique en concert

Une des pièces les plus appréciées de l’album, The Cinema Show, a été bâtie à partir d’un intro de guitare de Mike, comme il le faisait aux débuts de Genesis avec Anthony Phillips. La partie qui a suivi est la résultante d’un jam entre Mike, Phil et Tony, une approche rythmique qui est le précurseur du trio qui sera si populaire dans les années 80. Les paroles sont de Mike et Tony quoique l’utilisation de Roméo et Juliette vient de Peter.

Selon Tony, « The Cinema Show est sortie d’une idée acoustique. Mais cette fois-ci, arrivés à la partition instrumentale, nous n’y sommes plus revenus, elle a vécu sa propre vie. Notre gérant Strat n’a pas aimé cette chanson quand nous la lui avons jouée. Selon lui, nous tentions de nous immiscer dans l’univers d’Emerson, Lake and Palmer et nous nous éloignions de ce que nous faisions de meilleur. Pour moi, nous ne pouvions rester dans le même registre, et spécialement avec Firth of Fifth et The Cinema Show, nous expérimentions des choses que nous n’avions pas essayées dans les albums précédents. »

Il poursuit : « Je me suis procuré le synthétiseur ARP Pro Soloist, qui n’avait pas besoin de programmation. The Cinema Show était basé sur cet instrument. Je l’ai aussi utilisé sur d’autres pièces de l’album. Utiliser le synthétiseur en plus de l’orgue, du piano et du Mellotron ouvrait de nouvelles possibilités pour moi. »

Mike indique que « ce ne fut pas mon album favori de Genesis mais The Cinema Show était un moment incroyable. La 2e moitié de la chanson était le début d’une nouvelle phase entre Tony et moi. Le rythme était 7/8 ce qui est différent mais ne sonne pas nécessairement très bien. Je joue avec les accords, Tony réagit et improvise avec eux et ensemble, nous arrivons à quelque chose qui va devenir l’essence du groupe pour les prochains vingt ans. Et Phil y a contribué. En spectacle, Peter et Steve quittaient pendant cette partie de la chanson et il n’y avait que Phil, Tony et moi. Pas pour rien que notre trio a survécu. »

Phil indique que « j’écoutais beaucoup le Mahavishnu Orchestra avec le batteur Billy Cobham. Leur style de jeu et les tempos irréguliers et complexes étaient à la mode et ont influencé mon jeu de batterie, particulièrement sur The Cinema Show.

Personnellement, quand j’écoute l’album aujourd’hui, je trouve que j’en faisais un peu trop sur ces premiers albums de Genesis. J’essayais de prouver aux gens que je pouvais jouer. En faisant cela, je ne jouais pas nécessairement ce que la musique avait besoin. » L’album se termine avec Aisle of Plenty, essentiellement une reprise de Dancing With The Moonlit Knight avec Peter qui chantait ses propres paroles sur un motif de guitares de Steve.

The Mahavishnu Orchestra et Billy Cobham

Déjà vu, une chanson non complétée

Pendant cette période, Peter a proposé une pièce avec laquelle il travaillait, appelée Déjà vu. Elle n’était pas complétée et le groupe ne l’a pas enregistrée mais elle a fait clairement bonne impression auprès de Steve. Plus de vingt ans après, Steve, avec la permission et l’aide de Peter, a terminé la chanson pour l’inclure dans son album Genesis Revisited avec Paul Carrack aux voix. Il inclura la chanson pendant sa tournée solo de 2019 où il reprendra l’intégralité de Selling England By The Pound.

Enfin en studio !

Après avoir finalement travaillé de longues heures pour développer de solides chansons, les membres de Genesis entreront en studio en août 1973 pour enregistrer Selling England By The Pound. Est-ce que le groupe surpassera la qualité de Foxtrot

À suivre!

 

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