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Beatles Get Back

Dernière heure #83 spéciale The Beatles
En direct de la salle de nouvelles de Famille Rock!
Publié le 16 octobre 2021

Par André Thivierge

Les Beatles à livre ouvert avant le documentaire événement. – Un automne aux couleurs Beatles : Get Back, livre tiré des conversations des Fab Four en studio début 1969, dernière vraie année d’existence du groupe, est sorti jeudi en éclaireur d’un documentaire évènement de Peter Jackson prévu fin novembre.

Et pour compléter le tout, un coffret anniversaire de Let It Be, prévu pour les 50 ans du disque l’année dernière mais décalé par la crise sanitaire, est paru ce vendredi.

Get Back, c’est le nom originel du projet pour lequel les Beatles rentrent en studio à Londres en janvier 1969. Mais les bandes de cet album sont remisées au placard. Ces sessions fourniront ensuite des munitions pour Abbey Road et, surtout, les pistes remaniées par le producteur Phil Spector (connu pour son fameux mur du son) donneront Let It Be, ultime album paru (avec un morceau intitulé Get Back).

Et les séances de travail pour l’album avorté Get Back, entièrement enregistrées et filmées dans l’optique à l’époque d’un film-documentaire, fournissent aujourd’hui un matériel exceptionnel sur l’histoire du groupe mythique.

Les conversations de Paul, John, George et Ringo décryptées d’après les bandes audio donnent d’abord The Beatles : Get Back, paru simultanément en plusieurs langues mardi, dont en anglais aux éditions Callaway.

« Il y a vraiment des choses dont on ne soupçonnait pas l’existence, c’est un trésor pour les passionnés », éclaire pour l’AFP Michka Assayas, critique rock réputé qui a assuré la traduction française, qui sort jeudi aux éditions Seghers. « J’étais le premier à souscrire à toutes sortes de mythes comme «Paul et John se détestaient, ne communiquaient pas trop, l’album avorté s’était très mal passé». Mais quand on voit les conversations retranscrites, on entend une grande complicité entre les deux, ça marche du feu de dieu, les chansons fusent, comme les blagues », poursuit l’auteur d’un dictionnaire-référence du rock.

Jusqu’ici, les images disponibles de cette époque, dans le film Let It Be, montraient pourtant des nerfs à vif en studio.

« On a monté en épingle une engueulade dans Let It Be, mais des engueulades comme ça existent dans tous les groupes en studio, ça a frappé les gens car personne ne les avait vu s’engueuler avant », nuance Michka Assayas.  « On a dit que le groupe était moribond à l’époque, que l’issue était fatale : pas du tout, ça marchait bien début 1969. Ce que j’ai perçu, c’est la déconnade constante, ils sont comme une bande de mômes qui rigolent, ce n’est pas du tout morose », insiste-t-il.

Peter Jackson, réalisateur de la saga du Seigneur Des Anneaux, met aussi l’accent sur la joie de vivre en studio pour annoncer sa série-documentaire à venir. « Je n’ai pas vu le film, mais on m’a dit qu’il y a beaucoup d’autres choses par rapport au livre », avance Michka Assayas.

The Beatles : Get Back, c’est donc aussi le titre de ce documentaire évènement-plus de six heures d’images inédites restaurées, divisées en trois épisodes-qui sera diffusé trois jours durant sur la plateforme de streaming Disney+, les 25, 26 et 27 novembre. Plus d’un demi-siècle après leur séparation, l’histoire des Beatles continue à s’écrire. (Source : Agence France Presse)

Lennon serait responsable de la séparation du groupe, selon McCartney. – Dans un élan de révisionnisme historique, Paul McCartney dit que c’est John Lennon, et non lui-même, qui est le grand responsable de la séparation des Beatles en 1970.

Au cours d’une entrevue à l’émission This Cultural Life qui sera diffusée le 23 octobre sur les ondes de la BBC Radio, McCartney souligne que Lennon voulait la fin du célèbre groupe. « Je n’ai pas suscité la séparation, c’est Johnny », déclare le bassiste.

Les admirateurs du groupe débattent depuis longtemps de la séparation du groupe. Plusieurs pointent du doigt McCartney. Celui-ci se défend en alléguant que c’est la volonté de Lennon de voler de ses propres ailes, qui a conduit à la décision de dissoudre les Beatles.

Selon lui, la controverse est attribuable à leur impresario qui avait demandé aux membres du groupe de garder le silence jusqu’à ce qu’il puisse conclure certaines transactions financières.

L’entrevue a été menée avant la diffusion d’un documentaire de six heures de Peter Jackson relatant les derniers mois des Beatles : The Beatles : Get Back. La série sera présentée en novembre sur Disney+. Les propos de Paul McCartney ont été rapportés en primeur par l’hebdomadaire britannique The Observer.

Quand l’animateur John Wilson lui parle de sa décision de quitter les Beatles, Paul McCartney l’interrompt. « Je ne suis pas celui-ci qui a suscité la séparation. Oh non ! Non ! Non ! John est arrivé un beau jour et a dit qu’il quittait les Beatles. Si ce n’est pas provoquer une séparation, ça ? » Il a exprimé une certaine tristesse au sujet de cette séparation, disant que le groupe continuait « de créer de belles chansons ». « C’était mon groupe, c’était mon boulot, c’était ma vie. Je voulais que cela continue », insiste McCartney. (Source : Associated Press)

Les Beatles avaient refusé une fortune pour se reformer. – Ringo Starr s’est remémoré la reformation avortée des Beatles en 1973.

Dans un nouvel article du New Yorker, on lit qu’à l’époque, John Lennon venait de rompre avec Yoko Ono et que Paul McCartney était venu à Los Angeles pour lui rendre visite.

Suite à ce temps passé ensemble, dont deux passages en studio avec Stevie Wonder et Henry Nillsson, des rumeurs de reformation avaient démarré. Et Ringo Starr confirme qu’une importante somme d’argent leur avait été proposée pour un concert de retrouvailles, avec même un spectacle de catch d’un homme luttant contre un requin en première partie.

» Nous nous sommes appelés et nous avons tous dit non. Nous avions déjà pris nos chemins respectifs «, explique Ringo Starr. (Source : RTBF et New Yorker)

Écoutez Ringo Starr performer avec 100 batteurs une reprise de Come Together. – Parmi les invités, on retrouve le prodige de 11 ans, Nandi Bushell, le batteur de Red Hot Chili Peppers, Chad Smith, celui de Pearl Jam, Matt Cameron, l’ex-Police, Stewart Copeland et l’ex-Free, Simon Kirke.

La pièce coordonnée par l’ex-Beatles a été offerte dans le cadre du WhyHunger’s Drum Together campaign. Celle-ci est destinée à combattre la faim dans le monde. 

BANNIÈRE: THOMAS O’SULLIVAN
WEBMESTRE: STEVEN HENRY
RÉDAC’CHEF : MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR: GÉO GIGUÈRE

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