AUSTRALIAN PINK FLOYD
Paru le 14 août 2017
Chanson par chanson
Texte et photos et video Par Michel Branchaud
Infographie Daniel Marsolais
Mes spectacles de Pink Floyd et les groupes «Hommage»
Comme à chaque fois, aller voir un spectacle où il y a la musique de Pink Floyd en vedette me rend fébrile. J’en étais à mon dixième spectacle d’Australian Pink Floyd. La plupart au Centre Bell, mais aussi au Colisée Pepsi à Québec, et ce soir, à la Place des Arts. J’ai aussi vu Brit Floyd 4 fois (2 fois au Centre Bell et 2 fois à la PDA). Et bien entendu, j’ai vu les Maîtres de la musique progressive en chair et en os à 5 reprises (Autostade, Forum et Stade Olympique) J’étais très heureux de voir Aussie Floyd (on appelle souvent Australian Pink Floyd de cette façon) à la Place des Arts.
Cette salle est probablement la deuxième meilleure au Québec côté acoustique (la première étant probablement la salle de l’OSM, mais je n’ai pas encore eu la chance d’aller voir un spectacle à cet endroit). Par contre, il y a un mauvais côté, c’est que le stage est plus petit et les musiciens sont plus près les uns des autres. D’où j’étais placé, je n’arrivais presque pas à voir Jason Sawford, le claviériste.
Le début du spectacle, la première partie
Le spectacle commence à 20h07. Un retard de seulement 7 minutes, c’est très acceptable pour un show rock !
Pas de surprise, le groupe commence avec «Speak to Me». Le titre du spectacle étant «The Best Side of the Moon», nous savions que la première partie serait entièrement consacrée à l’œuvre «Dark Side of the Moon»
Puis suivent dans l’ordre «Breathe», «On the Run» et «Time». Lors de cette pièce, nous avons pu apprécier pleinement le potentiel du système de son et de l’acoustique de la PDA.
Suivent «Breathe (Reprise)» et «The Great Gig in the Sky». La prestation des trois choristes Emily Lynn, Lorelei McBroom et Lara Miles était digne de mention sur cette pièce. Elles ont toutes les trois eu un grand respect de l’œuvre originale de Pink Floyd.
Puis ce fut au tour du méga succès de Pink Floyd, «Money». Mike Kidson, le saxophoniste, a bien plu à la foule avec son style assez spécial. Quand il a eu fini sa performance, sans même attendre la fin de la pièce, il nous a salué avec son chapeau et s’est éclipsé tout doucement de façon très élégante. Il a eu droit à une slave d’applaudissements.
«Us and Them», «Any Color you Like», «Brain Damage» et «Eclipse» ont terminé l’œuvre gigantesque de Pink Floyd.
Comme prévu, le son était incroyablement bon. À chacune des basses notes des bassistes Colin Wilson et Ricky Howard, non seulement je les ressentais dans tout le corps, mais je levais littéralement sur mon siège. Même chose avec le base drum de Paul Bonney.
La première partie n’est pas terminée
La plupart de nous nous attendions à ce que la première partie se termine avec la pièce «Eclipse» qui est la dernière de l’album «Dark Side of the Moon», mais nous avons plutôt eu droit à quelques pièces de l’album «The Wall».
Évidemment, ils ont commencé avec «In the Flesh?», et ils ont suivi avec «The Thin Ice», «Another Brick in the Wall Part I», « he Happiest Days of Our Lives» et ils ont terminé avec leur gros hit «Another Brick in the Wall Part II».
La plus spectaculaire de ces quatre dernières pièces fût certainement «Another Brick in the Wall Part II» avec l’énorme professeur soufflé qui dansait avec sa baguette à la droite du stage, mais je vous dis que j’ai bien apprécié «Another Brick in the Wall Part I», jouée tout doucement et avec beaucoup de justesse.
L’entracte
Après cette magnifique performance, nous avons profité d’une pause d’un peu plus d’une vingtaine de minutes pour se reposer les oreilles.
La deuxième partie
C’est sûr que je considère comme l’une de leurs pièces maîtresses qu’ils ont ouvert en deuxième partie, «Shine on you Crazy Diamonds». Je trouve que ce morceau, et presque l’entièreté de l’album «Animals» est ce qu’il s’est fait de mieux en tant que musique progressive. Ce n’est bien sûr que mon opinion!
Ensuite vint «Wish you Were Here», «Learning to Fly» et «Keep Talking».
Puis de l’album «Animals», la pièce «Sheep». Le début de la partition musicale à la fin de la chanson était un peu raté, mais les guitaristes Steve Mac et David Domminney ont rapidement récupéré les notes… et la fin a été superbe.
Puis vient le très réussi «One of these Days». À chaque fois, TAPFS réussit cette pièce à merveille. Pour ajouter à la fête, ils font apparaître un immense kangourou au milieu du stage et ils le font danser sur place. À chaque fois, la foule est en délire à ce moment-là.
Et bien sûr, comme toujours, on termine avec «Run Like Hell» avec un jeu de laser et lumière à la fine pointe de la technologie.
Et puis c’est déjà le rappel
Aussie Floyd ne change pas une formule gagnante. On termine encore avec une magistrale performance de la pièce «Comfortably Numb» avec la traditionnelle boule miroir et encore là, un jeu de lumière vraiment extraordinaire.
Après cette brillante performance, tout le groupe, incluant musiciens, chanteur et choristes sont venus saluer la foule pour les remercier. Celle-ci a été très généreuse avec de longs applaudissements, mais dès que le groupe a quitté, les lumières de la PDA se sont rallumés et tout le monde a quitté.
Bref, j’ai, pour une dixième fois, passé une très belle soirée en présence d’un groupe de musiciens qui jouent la musique de ceux que je qualifie de plus grand groupe de l’histoire de façon exceptionnelle.
Un seul bémol. Bien que Chris Barnes chante très bien, sa présence sur scène est plus qu’ordinaire. On a l’impression qu’il est mal à l’aise et qu’il ne sait pas quoi faire quand il ne chante pas. Au moins, il se retire quand le groupe entame de longues prestations musicales et c’est une bonne idée qu’il le fasse.
Mais, cela ne m’empêchera pas d’aller les voir une onzième fois l’année prochaine!
6 août 2017 – Place des Arts, Salle Wilfrid-Pelletier
