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Power Up AC/DC

Album : Power Up
Artiste: AC/DC
Sorti le : 13 Novembre 2020
Note : 10/10 ( note à la fois symbolique et sincère)
Publié le 14 novembre 2020
Vues 4000
Republié le 25 décembre 2022

Par Mel Dee

Prenez place assis confortablement, casque d’écoute sur la tête, volume au maximum et ce même si vous êtes au milieu de nulle part, car ils sont de retourAngus, Brian, Stevie, Cliff, Phil, pas besoin de vous présenter, nos compagnons du groupe AC/DC formé par les frères Young en 1973.

Pourquoi je vous demande de vous asseoir pour écouter AC/DC ? Eh bien voilà, avec de l’électricité statique jusqu’aux pointes, ma cravate à la Angus Young au cou et une délicieuse hystérie intérieure, j’attendais le coup de feu de minuit, en date du 13 novembre 2020 pour écouter Power Up, le 17e album du groupe.

Debout, prête à embarquer sur le toit du Rock’n’Roll Train à la puissance boostée, cette fois-ci c’est parti, l’album commence avec le titre Realize, dévoilé juste avant le lancement officiel de l’album.

Le titre commence avec un cri de ralliement de Brian Johnson, un courant électrique remplace le sang qui coule dans mes veines, AC/DC sont bel et bien de retour. Après 1 minute 29 secondes, je me retrouve à courir plus vite que le train, je ralentis un peu en regardant derrière moi jusqu’à la minute 2.37 quand Angus Young me rattrape. Sans jeux de mots, j’ai réalisée qu’on devrait commencer l’écoute de l’album assis tranquillement, car ce moment où on se lève pour nous téléporter au stade entouré de milliers de personnes face à Brian en scandant le fameux aaaahaaa, était un moment magique tout comme, vous le savez, celui de l’intro de Thunderstruck.

Je fais alors partie d’une majestueuse chorale :

The moment you realize,
Those moments just pass you by,
Gonna take you to paradise… j’y été, hypnotisée :
Gonna make you realize
I got the power to hypnotize
Make a play, mesmerize
Feel the chills up and down your spine
I’m gonna make you fly

Et je plane jusqu’à Rejection, un bonheur absolu, un son solide et un message ô combien puissant : You better give me what I want  –  Or I’ll bleed on you  –  You don’t give me what I need  –  And I’ll come for you …

Comment décrire cette chanson, qui à la fois nous injecte de la joie et nous fait penser à ceux qui nous ont repoussés ? Face à eux, en scandent :  If you reject me,  –  I take what I want  –  Disrespect me,  –  and you get burned.

À la minute 2.55, cette fois-ci, Phil Rudd nous donne des tapes sur l’épaule avec ses baguettes, on se retourne en criant avec Brian Johnson à tous ceux qui nous ont rejeté : we get what we need.

De la pure potion magique à la AC/DC, depuis 17 albums. Je ne voulais pas que Rejection arrête, mais c’est un mal pour un bien … Shot In The Dark.

Ce titre n’était pas une découverte puisque c’est le premier qui a été dévoilé avant Realize, mais l’émotion était différente. J’ai réécouté Shot in The Dark en visionnant le vidéo clip, branchez vos guitares, les néons sont sur le point d’exploser en surtension et les cinq grands messieurs du rock réunis là face à nous, même à travers un écran, l’émotion m’a gagnée, car en plus de cette magnifique image, l’esprit de Malcolm était effectivement là.

Ce titre est pour lui et à travers lui, un hommage à Malcolm Young, décédé le 18 novembre 2017. J’avoue que j’ai versé des larmes, mais pas un instant le grand sourire n’a quitté mon visage. C’est ça la magie, la puissance du rock.

Malcolm Young – Gretch guitar à Londre, le 24 aout 1995. credit photo: Michael Halsband /Landov

L’émotion continue avec Through The Mists Of Time, une (presque) ballade, emportée encore une fois en pleine foule, moi qui en ai peur, tout le monde à la minute 2.34, d’une voix unie accompagnant Brian jusqu’à la fin de la chanson.

Et puis, excusez l’expression oh (purée) ! l’intro de Kick You When You’re Down, les grands yeux ouverts, comme ceux d’une maman regardant son enfant faire une bêtise, surprise par cette intro. Je n’étais pas si loin…lorsque Brian Johnson demande :

Hey, mama
Why you beating on my head?
En ajoutant une phrase qui m’a fait bien rire :
Hey, hey, woman
Why do you kick me out of bed ?

Et je dis , au risque de me répéter et je l’assume, un bonheur. Je pense que je devrais réunir tous les synonymes de ce mot pour décrire Power Up.

Ce n’est jamais fini avec AC/DC, à la minute 2.05 un petit solo et Allez répétez avec moi : Oh Noo, Brian qui enchaîne Why do they kick you when you’re down ?

Imaginez les titres de cet album en spectacle, ce serait absolument génial !!

Je suis alors honorée d’avoir attrapé la Rock’n’ Roll Damnation et je supplie les sorcières de me damner encore plus sur le 6e titre Witch Spell, une envoûtante harmonie et une fin en douceur avec les doigts d’Angus.

Mais je ne suis pas au bout de mes émotions, lorsque le démon s’adresse à moi :  He loves to drive ’em crazy  –  With his evil lips  –  Great guns are blazin.

Qui parle ? Demon fire, vous allez être possédés, cette chanson est un volcan en ébullition, l’énergie, la puissance qu’elle dégage est terrifiante.

Je vous laisse discuter avec vos démons en découvrant ce morceau, mais voilà que le mien se transforme en cowboy à la mauvaise réputation et me lance :  And I’m comin’ down Main Street  –  Get outta my way  –  I ain’t stoppin’ for nobody, à la 2e minute du 8e titre Wild Reputation.

Et s’enchaîne un autre titre fidèle à la potion AC/DC, No Man’s Land, avec un petit air de Hard As A Rock, ce titre est bluesy et puissant, je reste ravie et remplie d’énergie positive.

Oups, un néon brûle… Systems Down, 10e titre de Power Up, je reste concentrée sur le rythme confortable et la voix enflammée de Brian, tout va bien.

Un petit dialogue de guitare marque alors le début de Money Shot, et un solo génial, comme d’habitude, l’élixir concocté par nos magiciens continue à nous envouter sans surprise… croyez-vous ?

Attendez d’arriver au dernier titre, intro à la bonne vieille potion AC/DC… oui mais 10 secondes plus tard un riff de guitare m’étourdit. Je me mets à rêver de voir tous les guitaristes en même temps jouer ce riff en boucle, dit donc !! je pourrais le jouer ?

À tous ceux qui comme moi, ont toujours rêver de jouer à la guitare et ne l’ont jamais fait, je NOUS lance un petit défi : apprenons tous à jouer le riff de Code Red !

Vos têtes vont tourner mesdames et messieurs, au rythme de la guitare d’Angus et secouer de haut en bas en chantant : Station to station  –  Yeah, code red  –  Battle stations  –  Code, code red

Je ne sais plus où donner de la tête ! Peut-on être plus fan d’AC/DC qu’on l’est déjà ? Si je devais absolument choisir un seul titre coup de cœur, ce serait Code Red. Même si la recette sacrée qu’on ne veut surtout pas qu’AC/DC change est toujours présente, ils réussissent encore à nous éblouir.

Néons jaunes, lumières rouges et l’esprit du rock dans son plus beau costume d’écolier et comme une très chère consœur m’a dit ( Nanette De Bulle ): un nœud de cravate c’est fait pour être défait. Avec Power Up, je le confirme!

Levons tous nos cravates d’Angus au ciel, en saluant son frère Malcolm pour cette énergie et ce bonheur, à son maximum,
qu’il nous lègue à travers ses compagnons de légende.

 

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1 Comment

1 Comment

  1. larry todd

    14 novembre 2020 at 11:26 PM

    Excellent textes/montages,, bravo a tout l équipe…

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