Chroniques

Pink Floyd The Wall

Le Rock au cinéma # 2
Pink Floyd The Wall 
Publié le 7 octobre 2020

Recherche par René Maranda

 

Pink Floyd : The Wall
Film de Alan Parker (musical, fantaisie/drame) 1h 35min.
Date de sortie : 14 juillet 1982
Avec :  Bob Geldof, Christine Hargreaves, Eleanor David, Bob Hoskins

The Wall, fondé sur le double album conceptuel du groupe anglais Pink Floyd.

 Le film alterne séquences filmées avec des séquences animées sur un rythme rapide. Il ne comprend presque aucun dialogue, la bande originale reprenant essentiellement les musiques du groupe, certains titres ont été réenregistrés pour l’occasion.

Bob Geldof incarne la rock star Pink, qui, poussée dans la folie par la mort de son père, construit un mur physique et émotionnel pour se protéger.

Le film est surtout connu pour ses images d’isolement mental.  Malgré sa production turbulente et les créateurs exprimant leur mécontentement à propos du produit final, le film a reçu des critiques généralement positives et a un culte établi.

Les scènes du passé de Pink, tournées avec des acteurs, alternent avec des dessins animés réalisés par Gerald Scarfe. Le film oscille ainsi entre les souvenirs d’enfance idéalisés malgré l’absence du père, le sentiment de la profonde médiocrité du monde des adultes et la fuite en avant dans le rock, le sexe, la violence et la drogue. Trois étapes d’une vie qui s’emballe et finit par coincer Pink derrière un mur, métaphore des troubles mentaux du héros dont il ne parvient pas à sortir seul.

Bande originale

Fondé sur l’album et la tournée, le film musical en reprend bien évidemment l’essentiel. Néanmoins, de nombreuses modifications ont été apportées.

 Certains titres ont été réenregistrés : Mother et Is There Anybody Out There? ; les deux In the Flesh et In the Flesh?, de plus réinterprétés par Bob Geldof qui ânonne aussi Stop ; à Bring the Boys Back Home fut adjoint un chant choral.

 Ces quatre chansons sont par ailleurs diégétiques, les personnages « chantant » eux-mêmes les paroles. Outside the Wall est, lui, allongé pour illustrer le générique de fin, avec l’ajout de chœur et orchestre.

Hey You, pourtant en un premier temps filmé et monté, puis écarté par Waters, et The Show Must Go On ne sont pas présents dans le film.

 En plus de la chanson de Vera Lynn The Little Boy that Santa Claus Forgot, une nouvelle chanson de Pink Floyd est ajoutée : When the Tigers Broke Free fut enregistré par Roger Waters seul, avec chœur et orchestre. What Shall We Do Now?, écarté du disque, prolonge Empty Spaces dans le film.

Les autres chansons ont été remixées à des degrés divers, le mixage final du film, en Dolby 70 mm, ayant été particulièrement soigné. Run Like Hell et Another Brick in the Wall, part 2, en particulier, furent remontés et raccourcis.

Une expérience véritablement marquante, un film unique, opéra-rock endiablé, chef-d’œuvre expérimental qui repousse les limites du Cinéma.

 

BANNIÈRE: THOMAS O’SULLIVAN
WEBMESTRE: STEVEN HENRY
RÉDAC’CHEF : MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR: GÉO GIGUÈRE

1 Comment

1 Comment

  1. Geo Giguere

    7 octobre 2020 at 11:20 PM

    Une expérience véritablement marquante, un film unique, opéra-rock endiablé, chef-d’œuvre expérimental qui repousse les limites du Cinéma.

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