Chroniques

B.B. King géant du Blues

Guitaristes émérites selon Murray article 53
B.B. King
Publié le 29 décembre 2021

 

Par Normand Murray

 

B.B. King

Le géant du Blues

BB King le Bluesman qui a pris le blues et l’a amené à des sommets que bien d’autres n’ont pu faire. Le meilleur ambassadeur du tout. Sa sonorité assaisonnant le monde entier. Avec le mémorable pour ne nommer que celui-ci, The Thrill is Gone. Son style s’apparentant à ceux d’Elmore James et Muddy Waters, deux autres grandes légendes du blues. De se farcir le Chicago style de Buddy Guy et Magic Sam, pas de problème.

De renchérir avec également le West Coast Blues à la T Bone Walker et Lowell Fulsom. Filtré avec son distinct vibrato et la douce mélodie de sa ES-355 nommée à jamais Lucille. Le combiné de sa voix  et le son céleste de sa guitare a fait encore une fois du Blues le paradis de l’écoute passionnée du style, son style personnel.

Né à Itta Bena, Mississippi. Il fut élevé dans une ferme familiale et trouva sa voix dans une chorale de Gospel. Il commença à jouer de la guitare adolescent et il déménagea à Memphis dans sa jeune vingtaine. En interprétant des spots radio comme métier et par la suite, il forma son propre groupe qui performa dans le sud des États-Unis, perfectionnant son style et ses arrangements. 1951 – King s’inscrit déjà comme numéro un au Rythm and Blues avec son Three O’Clock Blues.

1955

Défilons ses succès avec en 1952 You Know I Love You. 1953 – Please Love Me, 1954 – You Upset Me Baby, 1956 – Sweet Little Angel et Sweet Sixteen en 1960. Voilà les années 50 pour BB King.

Les années 60, son blues évolua sous forme plus soul et motown. La saveur du temps bien aromatisé comme seul BB King a fait. Signature avec une maison d’enregistrement majeure telle MCA, pour se faire connaître davantage. Un Live lui donne toute la respectabilité voulue avec le Live at The Regal (1964.) Cet opus lui valut d’être un des plus grands albums Blues de tous les temps jamais enregistré, une écoute seulement et on en est convaincu. Avec l’avancement du temps, dans les sixties, le Rock devint un facteur majeur et il créa ce gigantesque succès déjà nommé auparavant le The Thrill Is Gone, début 70. Ce que je qualifie, son hymne national personnel.

Dans les subséquentes décades, King se farcit des tournées sans arrêt. Lui qui survit à tous les courants nouveaux de la musique et occasionnellement être dans la lumière de la célébrité. Maintenant son titre de grand ambassadeur du Blues.

1978

Comme sa collaboration avec nul autre que U2 en 1988 sur When Love Comes to Town. Les années 90 et une bonne partie des années 2000 furent encore des successions de tournées à salles combles se permettant de ne vivre que de concerts. Évidement les récompenses arrivant sans arrêt.

On se transporte en 2006, son Farewel Tour avec des artistes de grand renom comme Joe Stample Randy Crawford, David Sandborn, Gladys Knight, John McLaghlin, Stanley Clark et George Duke au festival Jazz de Montreux. On entreprend cette même année la construction de son musée ouvert en 2008 sous le nom de The BB King Museum And Delta Interpretative Center.

2007 – invité d’Eric Clapton à son 2ième festival du Crossroad Guitar Festival avec sa contribution à la chanson titre de l’hommage à Fats Domino, Going Home avec Ivan Neville
Dumpslaphunk .

2008  – intronisation au temple de la renommée du Hollywood Bowl hall Of Fame.
2010  – habitué du Guitar Festival de Clapton, une autre apparition cette fois ci avec Clapton lui-même, Robert Cray et Jimmie Vaughan. À noter sa contribution à l’album blues de Cindy Lauper, Memphis Blues en 2010. Un bijou à écouter.
2011  -la suite continue de spectacles. 2012, 2013 et 2014. À noter, à la Maison Blanche, un duo avec Obama qui chanta qu’une partie de Sweet Home Chicago en 2012.

Octobre 2014  – le 3 plus exactement, il arrête une tournée sur ordre du médecin qui lui diagnostique la déshydratation et une exhaustion chronique de fatigue, cancellant par le fait même les autres huit spectacles cédulés au House of blues de Chicago. Ayant été sa dernière salle de spectacle à performer son art, grand art du blues avant sa regrettable mort en 2015.

Le Roi venait de s’éteindre laissant un énorme héritage derrière lui. En passant, notifiable de son statut de grand guitariste, élu 6e meilleur guitariste au monde par Rolling Stone magazine.

Si on s’attardait sur sa collection de guitares. Dès le début, il avait une Fender Squire et Télécaster. Néanmoins, il fut reconnu mondialement comme un fervent invétéré de la Gibson ES 355 et même ses variantes, telle que désirée manufacturée par Gibson (sur des photos vu avec Une ES 5.) Fervent inconditionnel des modèles Tweed de Fender comme amplis, la Twin incluse mais toujours à lampes. Des Lab Series également. Éventuellement, il opta pour un plus gros corps de guitare tel la semi hollow body ES 335 et une de luxe avec stereo effects ,1980. La compagnie Gibson lança la Es-355 avec stéréo, option un sélecteur de varitones et un fine tuner, ce que BB King n’utilisa pas beaucoup pour ne pas dire presque jamais.

La 80th Birthday Lucille. Parlant de Lucille, la symbolique Lucille ou les et originales sont des Gibson ES- 355 TD-SV sans F holes pour n’avoir aucun feedback et inscrit sur le manche Lucille et une avec B B King . Ayant vu les deux versions.

 

Ce que nous retiendrons de ce géant du blues, soul, rock, rythm and blues et tous les autres styles de guitare, c’est avec quelle constance il a su traverser bien des décennies sans que rien ne vienne altérer sa constance d’être le meilleur en son genre, le sien !

2011, live au Royal Albert Hall avec Slash, Derek Trucks, Susan Tedeschi, Ronnie Wood et Simply Red’s, Mick Hucknall.

Hommage éternel à ce géant du Blues et grand guitariste plus qu’émérite.

BANNIÈRE: DANIEL MARSOLAIS
WEBMESTRE: STEVEN HENRY
RÉDAC’CHEF: MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR: GÉO GIGUÈRE

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