Chroniques

Kirk Hammett Metallica

Guitaristes Émérites 31 selon Murray
Kirk Hammett
Publié le 27 novembre 2020

 

Par Normand Murray

 

Kirk Hammett

Le maître incontesté de la guitare du genre Metal

Lorsque le chanteur guitariste Dave Mustaine a été remercié de ses services de Métallica, un jeune guitariste de San Francisco et du Bay Area fit son entrée au sein du groupe qui par la suite allait devenir le porte-étendard du Metal Rock à un niveau jamais soupçonné.

Né à San Francisco, Hammett a bénéficié de la grande collection de disques hard rock de son grand frère qui incluait les Jimi Hendrix, les Led Zeppelin et les UFO. À l’âge de 15 ans, il s’équipa d’une guitare provenant du catalogue Montgomery Ward. Évidement, il se procura assez vite, une Fender Stratocaster 1978 et par la suite une Gibson Flying V 1974, en connectant le tout sur un ampli Marshall. Avec ce puissant système il forma avec le vocaliste Paul Baloff le groupe Exodus, de 1979 à 1983, ce nom était le titre d’une nouvelle de l’auteur Leon Uris. De ce groupe émergeât l’influence certaine du Bay Area Trash Mouvement.

Fin 1983, Dave Mustaine est remercié de ses services chez Metallica dû à sa consommation excessive d’alcool et autres substances des paradis artificiels causant des débordements de malaises au sein du groupe et la formation connaissant déjà les grandes capacités de guitariste de Kirk Hammett avec Exodus vu que ceux-ci faisait souvent la première partie des spectacles de Metallica. Dès son arrivée l’album Kill Them All se mit en branle (1983).  Avec bien sûr une tournée.

Dès lors, il se mit à prendre des leçons du grand maître Joe Satriani pour se perfectionner à un tel point que, de cet apprentissage, viendrait à donner le nom de légende à Kirk Hammett et de se donner un nom dans la grande communauté des guitaristes avec des solos incendiaires comme celui de Fade to Black de Ride the Lightning de 1984.

Deux ans plus tard intervient le chef-d’œuvre et considéré comme étant l’album de Metallica, le célèbre Master Of Puppets.

1989 – And Justice for All, confirmation que Metallica au grand Temple de la renommée du non seulement métal mais bien dans le fondement du renouveau rock, One, qui d’ailleurs s’était mérité la Chanson métal de l’année en 1990. L’album suivant mettait définitivement le titre de Roi du métal avec l’album éponyme Metallica (1991), surnommé The Black Album de par sa pochette toute noire. Prenons juste quelques chansons de cet opus comme les Enter the Sandman, The Unforgiven et Nothing Else Matters pour ne nommer que ceux-ci, des succès canons dirons nous, et la rentabilité assurée. Par la suite cet album se qualifia d’un des rares à se classer 550 jours en ligne sur le Billboard 200.

1996Load, 5 fois platine et avec spécificité d’être le plus long avec ses 79 minutes dans la forme Metal. Se diversifiant du genre habituel de Metallica, avec des influences telles que southern rock, blues rock, country rock et même alternative rock, les qualificatifs se terminant bien sûr toujours avec le mot Rock.

1997 Acoustic Metal, qualifié de bootleg mais néanmoins réédité de 2016 à 2018, une perle d’acoustique à la Kirk Hammett. Petit intermède de deux chansons sur l’album Spawn (Satan et For Whom The Belle Tolls) là où le rock se marie au techno avec aussi Slayer, Marilyn Manson et les Dust Brothers et +. Poursuivons, toujours en 1997 avec Reload, dernier album studio avec Newsted, bassiste. 3 fois platine juste aux États-Unis. Changement généralisé avec l’album S&M (1999) incorporer des partitions classiques avec le San Francisco Symphony et également fin de la participation du bassiste Jason Newsted. Un des mille albums à avoir absolument dans sa collection. Petit à coté, Depp Purple ayant été un phare pour Metallica, cet effort de classico metal se qualifia dans la même veine que le célèbre Concerto For Group à la classique de Deep Purple (1969).

Les Années 2000 débutent assez tardivement, soit en 2003 avec St Anger, alternative metal et nu netal comme facture, 2 fois platine. Mais un léger contretemps a fait retarder cet opus avec l’entrée en clinique de James Hetfield pour les problèmes relatifs avec la boisson alcoolisée et autres drogues. Ce qui dura près de deux ans. Entré en 2001 et sorti en 2002 pour terminer ce St Anger. Changement avec cet album, la batterie se substituant aux solos de guitares un peu moins présents sur ce microsillon comme nous avait habitué Metallica.

Sautons quelques années et précipitons-nous en 2008 avec Death Magnetic. Album très acclamé avec le Grammy pour Best Metal Performance pour My Apocalypse récompensé également de Production non classique. Et même au-dessus de St Anger dans sa facture finale. Variante assez surprenante en 2009 avec, tenez-vous bien, Orgullo, pasión y gloria : Tres noches en la ciudad de México, DVD musical assez particulier juste par le titre.

2011 – collaboration avec Lou Reed sur Lulu 2011.
2012  – Québec est à l’honneur avec un live au Colisée Pepsi de Québec avec Québec Magnetic à titre promotionnel de la tournée World Magnetic Tour, du full metal.
2013  – Through The Never, bande sonore de film du même nom. Metalllica venait encore une fois se voir projeter dans le monde cinématographique d’Hollywood.
2016 – Liberté Égalité Fraternité. Un tirage limité d’un hommage posthume aux victimes du Bataclan. Et au verseau Hardwired to Selfdestroy même année. Période à laquelle un retour de Dave Mustaine sur Hardwired ... to Self-Destruct en 2016. La semaine de la sortie, numéro un aux États-Unis. À venir le Four Horseman.

Maintenant attardons nous sur l’impressionnante collection de Guitare de Kirk Hammett la ESP prenant presque toute la place avec les Esp MII Zortac , MII Bride Of Frankenstein, KH -4 Chrome, KH2 Boris Karloff Mummy, KH2 MII Ouija, KH2 MII Greenburst, KH3 Eclipse, Flying V Copy, Michael Shenker Flying V et la Viper Barytone et ceci est devenu sa ESP 20th anniversary Kirk Hammett Limited, édition 2009. Le mode Gibson avec une Lespaul Custom 1968 et la Standard Lespaul Gibson. Ibanez RG, TC Custom Magnetic Death Flying V, Teuffel Birdfish, Teuffel Tesla et bien sûr sa Fender Stratocaster 1978 et a même acheté la guitare de Peter Green de la deuxième main de celle de Gary Moore, une grande classique de Gibson Lespaul de, tenez-vous bien, 1959 ! Le bijou tant convoité par plusieurs guitaristes de ce monde. Chanceux va !

Il endossa les amplis Randall en délaissant les Marshall en 2007. Sa nouvelle approche plus blues lui dicta ce changement. Fait accompli de récompense suprême, il est introduit au Temple de la renommé Rock en 2009, le Hall of Fame venait enfin de les reconnaitre et ce n’était pas trop tôt.

Il est et ce à juste titre le maître incontesté de la guitare du genre Metal et autres genres similaires ayant bien des fidèles le mettant dans leur top Ten des meilleurs guitaristes Metal et Heavy Rock. Enter the Metallica Zone with Kirk Hammett.

2020

 

BANNIÈRE: DANIEL MARSOLAIS
WEBMESTRE: STEVEN HENRY
RÉDAC’CHEF : MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR: GÉO GIGUÈRE

1 Comment

1 Comment

  1. larry todd

    27 novembre 2020 at 7:56 PM

    Excellent,,,

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